
La procrastination est un trouble du comportement qui consiste à remettre à demain les actions qu’on pourrait faire aujourd’hui. Et pourtant des actions qui visent à atteindre un objectif qu’on s’est fixé. C’est bien un trouble, parce que le comportement va à l’encontre de ce qu’il conviendrait de faire ; dans notre cas agir pour atteindre un objectif qu’on s’est fixé. Les causes d’un trouble du comportement peuvent provenir de facteurs sociaux, culturels ou psychologiques. Mais quelles sont les causes profondes de la procrastination ? Et comment y remédier ?
Alors que fait-on ? On traite le sujet de la procrastination aujourd’hui ? Ou on le repousse à demain ? Un des moyens de traiter la procrastination, c’est de passer à l’action. C’est ce que je vous propose de voir aujourd’hui.
Le mot procrastination provient du latin « crastinus » qu’on traduit par « demain. » La procrastination résulte d’un manque de confiance en soi, de la peur de ne pas être à la hauteur, de la peur de rater et donc de la peur du regard des autres, d’une faible estime de soi et d’image de soi au regard de son idéal de soi. En résumé la procrastination vient d’un manque et d’une peur de. Ces causes peuvent venir de blessures de l’enfance, mal cicatrisées.

Pour aborder les blessures de l’enfance mal cicatrisée, revenons sur l’ennéagramme, un outil de connaissance de soi au travers de 9 profils types de personnalités. Ce sont les blessures de l’enfance qui, vers l’âge de 7 ans l’âge de raison, nous font basculer dans un profil de personnalité. Reportez-vous à mon article qui traite des 9 blessures de l’enfance et des 9 profils qui en découlent. En exemple, je vais vous donner une blessure de l’enfance, celle du profil 1, le perfectionniste qui peut contribuer à la procrastination. Si durant votre enfance, on vous a martelé que vous deviez montrer l’exemple à vos frères et soeurs, que vous ne faisiez que des bêtises, alors votre réaction aura été d’essayer de faire du mieux possible pour être aimé de vos parents. D’où le basculement dans un profil qui recherche à tout prix la perfection. Mais comme la perfection n’existe pas en ce monde, le perfectionniste est pris de panique lorsqu’il doit faire quelque chose, par manque de … et de peur de … je l’ai rappelé ci dessus. Dans le cas du perfectionniste, un manque de capacités pour bien faire, la peur de ne pas atteindre son objectif « la perfection » la peur de décevoir etc. Alors il procrastine.
La procrastination est une zone de confort fondée sur un paradoxe. Le procrastineur procrastine pour éviter de se mettre « la rate au court-bouillon » pour éviter de stresser donc. Mais en procrastinant, il voit que son objectif n’avance pas et que l’échéance approche et il stresse. Le procrastineur passe son temps à entretenir son stress. C’est une spirale infernale, car plus on stresse moins on a de recul, moins on réfléchit et plus on s’enfonce. Alors, on fait quoi ?
Eh bien, comme dans tous les processus de coaching ! On applique une stratégie d’accompagnement qui pourrait être celle-ci (à adapter avec la cause profonde de la procrastination bien sûr).

- on commence par une demande clairement exprimée que l’on va remettre dans son contexte, c’est à dire vous aider à comprendre ce qui vous manque, la confiance et / ou l’estime et comprendre les causes profondes des manques et de la peur de. Il faudra sans doute remonter dans le passé pour les identifier. C’est toujours une révélation de ne pas être totalement responsable de ses peurs. Mais par contre, le coach va vous mettre devant le challenge suivant « vous n’êtes pas responsable de tout ce qu’il s’est passé dans votre vie, certes. Mais vous êtes responsable de ce que vous en faîtes aujourd’hui ! » Ah !
- on en fait donc un diagnostic pour ensuite vous aider à verbaliser votre objectif avec une formulation positive. Par exemple, un objectif de coaching ne peut pas être « arrêter de procrastiner. » Vous attendriez un truc, une astuce, un remède, voire un sauveur, un guérisseur. Non, le coaching n’a jamais été, n’est pas et ne sera jamais cela. On va plutôt vous aider à verbaliser un objectif énoncé positivement par exemple « M’affirmer dans mon équipe de travail.«
- Et puisqu’on aura identifié des manques, on va vous aider à trouver ce qu’il convient de FAIRE pour les combler. La mise en action par étapes successives, c’est ça le coaching.
- Un manque de capacités et donc de confiance ? Eh bien, vous allez vous entraîner, comme lorsque vous avez appris à faire du vélo, d’abord avec des roulettes, puis sans, en apprenant de vos chutes etc.
- Un manque d’estime ? Eh bien, vous allez rechercher ce que vous avez fait de bien dans votre vie et ce qui a été déterminant pour le reproduire.
- Grâce à la confiance et à l’estime de soi, vous allez pouvoir vous affirmer.
- Et puisque vous avez identifié des peurs, on va vous aider à les EX-primer (EX = sortir). Sortir cette pression qui entretient la procrastination. Une fois soulagé de cette pression, vous allez pouvoir raisonner sereinement. Pour lever vos peurs, le coach va baliser un chemin de protection chaleureux, empathique et bienveillant. De quoi commencer doucement à entreprendre prudemment en toute sécurité.
- Puis de fil en aiguille, vous aurez oublié votre procrastination, puisque vous agissez ! Eh oui … Jusqu’à être autonome. La finalité du coaching.
Si vous êtes dans ce cas, de remettre au lendemain ce que vous pourriez faire aujourd’hui, qu’à cela ne tienne ! Contactez-moi demain ! Le premier entretien est gratuit.