Après la MA3P, Méthode d’Analyse et de Partage de Pratiques Professionnelles, voici un nouveau service qui vient étoffer mon offre de services aux entreprises, mais qui peut aussi être utilisé dans le domaine personnel. Il s’agit de la MERP, Méthode d’Etude et de Résolution de Problème. Ne vous est-il pas déjà arrivé d’être confronté à un problème, de trouver des solutions qui y pallient temporairement, puis les symptômes resurgissent et le problème reste toujours entier ! A jouer au « pompier de service », ça vous coûte de l’énergie et de l’argent ! L’offre de service consiste à d’abord vous apporter de la méthode pour ne pas se cantonner aux solutions palliatives, mais ensuite de vous challenger pour aller jusqu’à le résoudre. Vous apportez votre énergie, j’apporte la méthode de quoi régler votre problème et rentabiliser votre investissement. Voici les grandes lignes de la MERP.
Comment se fait-il que le problème resurgisse après avoir traité les symptômes ? Imaginez vouloir faire fondre la partie émergée de cet iceberg. Comme par enchantement, ressurgit de la glace à la surface ! D’où vient-elle ? D’en dessous de la surface. Si on traite les effets visibles, on traite temporairement le problème avec des solutions palliatives à court ou moyen terme. Il manque une analyse approfondie des causes profondes (celles qui ne se voient pas a priori) et il manque des outils et des moyens pour déterminer des actions correctrices à long terme. Il va falloir mettre une combinaison de plongée et faire fondre la glace sous la ligne de flottaison de l’iceberg ! Parce que c’est là que se trouve l’alimentation de votre problème, la cause profonde.
Albert Einstein disait « Un problème sans solution est un problème mal posé. »
La MERP est en 5 phases. Lorsqu’il s’agit d’un problème qui implique plusieurs acteurs, il est nécessaire d’utiliser la MERP avec l’ensemble des acteurs concernés. Dans ce cas, des outils de team coaching sont utilisés, pour animer, réguler, fédérer, challenger la créativité. Suivant votre besoin, je peux adapter cette méthode à votre contexte spécifique.

Phase 1 : Il s’agit de définir le problème, la situation insatisfaisante. Evident diriez-vous ? Pas tant que ça. L’expérience montre que si on fait exprimer plusieurs personnes sur un même problème, chacun le formule de manière différente. Parce que chacun le vit de manière différente. Verbaliser le problème va permettre de fédérer et mobiliser l’ensemble des acteurs autour de sa définition exprimée explicitement et non sur des représentations, chacun la sienne. Chacun concentrera ses actions sur le même objectif. Verbaliser le problème permet aussi de définir la situation satisfaisante visée et de définir les critères mesurables de son atteinte.
Phase 2 : Il s’agit ensuite de se questionner pour définir la cause de la situation insatisfaisante, puis la situation qui a donné naissance à cette cause etc. etc. Qu’est-ce qui a donné naissance à cette situation ? « C’est à cause de …. » De quoi provient cette cause ? « Elle provient de … » Et pourquoi ? etc. etc.
De manière itérative, vous allez remonter jusqu’à la ou les cause(s) profonde(s). La cause profonde est une cause qui n’est pas la conséquence d’une cause encore plus profonde. L’idée est d’élaborer un arbre des causes et d’identifier l’origine du problème. Les actions seront alors centrées, non pas sur les conséquences de cette cause profonde, mais sur ce qui a donné naissance au problème et qui l’alimente inlassablement. En cas de difficulté à déterminer la cause ayant donné naissance à la situation, il peut être mis en place un questionnement du type formulation d’hypothèse, postulat d’hypothèse vraie, imagination d’effets induits, analyse de la véracité des effets induits, validation ou non de l’hypothèse et ainsi de suite.
Phase 3 : Une fois trouvée la ou les cause(s) profonde(s), il s’agit de définir l’objectif spécifique en lien avec cette cause profonde. Durant cette phase, on identifie les effets bénéfiques apportés par cet objectif atteint. C’est un moment important qui déclenche le processus de motivation, par la prise de conscience du gain apporté et du sens de la démarche.
Phase 4 : A chaque objectif, il convient de définir les ressources, les moyens internes et externes nécessaire, les différentes options et la stratégie privilégiée pour atteindre l’objectif spécifique.
Phase 5 : Pour finir, il s’agit d’établir un plan d’actions qui détermine les différentes actions à mettre en oeuvre, les objectifs intermédiaires chiffrés visés, les pilotes d’actions et les dates cibles de solde des différentes actions.
Une fois le plan d’action établi, il convient de le piloter avec des reportings périodiques qui déterminent l’état d’avancement des actions, les difficultés rencontrées pour solder les actions, l’allocation de moyens supplémentaires éventuellement nécessaires, la mise en oeuvre d’actions supplémentaires nécessaires etc.
Un dernier point sur nos responsabilités respectives. Je suis un coach, pas un conseiller. Le pro de votre domaine et de votre métier, c’est vous. Le pro de l’accompagnement, c’est moi. Je vous apporte le cadre, la méthode, des outils du coaching, l’accompagnement professionnel et la compétence pour vous challenger. De votre coté, vous apportez votre savoir-faire du métier, la connaissance de votre contexte et donc vos solutions de traitement. Comme Socrate, je me positionne en « accoucheur d’idées ». En procédant de la sorte, non seulement vous vous responsabilisez sur le règlement de votre problème, mais vous allez acquérir l’autonomie pour adopter cette méthode à d’autres problèmes à venir. En d’autres termes, je vais faire en sorte qu’à l’avenir, vous puissiez vous passer de moi !
Si vous avez besoin de méthode pour traiter vos problèmes, contactez-moi.