Les hauts et les bas de votre motivation

La motivation est un processus, c’est à dire un enchaînement ordonné d’actions, qui régit son engagement dans la durée pour obtenir un résultat. C’est ce qui pousse quelqu’un à agir. Mais d’où provient la motivation ? Comment nait-elle ? Comment se construit-elle ? Comment s’entretient-elle ? Comment se perd-elle ? Pourquoi a-t-elle des hauts et des bas ? C’est ce que je vous propose de voir aujourd’hui.

Attendez quelques minutes, le temps de chargement puis cliquer pour la vidéo pour la voir. Elle schématise la description qui suit.

Tout débute à partir d’une prise de conscience d’un manque qui aboutit à l’expression d’un besoin, c’est à dire ce qui est nécessaire pour vivre, éprouver un plaisir, éliminer une souffrance ou atteindre une stabilité. Ce besoin peut être physique ou psychologique. Et dans les objectifs psychologiques, il y a deux familles, des besoins liés aux valeurs, c’est à dire pour être bien avec l’image de soi, et des besoins de sens, c’est à dire être en conformité avec l’idéal de soi. Suivant Marshall Rosenberg, les besoins portent sur la nourriture (sur le plan physique), l’autonomie (dans nos choix et valeurs), la célébration (des joies de la vie, des étapes importantes), l’intégrité (sens, créativité, estime de soi), l’interdépendance (sécurité, amour, respect, empathie), le jeu (distraction), la communion d’esprit (beauté, harmonie).

Clé

Pour tenter de résorber un manque, on commence par s’adapter, ce qui contribue à trouver des solutions, pour le réduire, mais il subsiste. Il convient alors de passer par la détermination d’un objectif. C’est LA condition pour déclencher la motivation. La seule prise de conscience du manque et du besoin ne suffit pas à se motiver. Il faut encore que le résultat visé soit mesurable et surtout qu’il ait un seuil de satisfaction et de plaisir pour déclencher la motivation. Plus simplement, « il faut que ça en vaille la peine« . Et pour le savoir, faut-il encore l’estimer en le verbalisant clairement. La clé de tous ces éléments manque, besoin, objectif, seuil de satisfaction etc. c’est la verbalisation, la mise en mots. C’est ce qui est parfois difficile à faire seul et la raison pour laquelle le coaching est une aide précieuse à cette verbalisation pour une meilleure prise de conscience.

Réflexion-

Pour déclencher la motivation, il faut encore que l’objectif soit atteignable au regard de ses capacités, c’est à dire la confiance en ses capacités d’actions. Et pour cela, il faut se connaître. L’analyse des risques d’échouer est également un élément déterminant au déclenchement de la motivation. C’est là qu’interviennent tous les freins à la motivation. Et la liste est longue ! L’autocensure (je ne mérite pas), la culpabilité, les inhibitions, les blocages (souvent issus de la perception du regard des autres), l’absence de confiance en soi diffuse, la mauvaise estime de soi, des freins culturels (liés aux croyances limitantes), émotionnels (liés aux peurs), rationnels (liés à l’expérience) etc.

Là encore, la verbalisation de tous ces freins, au regard du bénéfice identifié par l’atteinte de l’objectif est la clé du déclenchement de la motivation. Mais pour que la motivation soit auto entretenue, la verbalisation doit être permanente pour … se remotiver si besoin. Si vous le faites seul, c’est la qualité de votre dialogue intérieur qui vous permettra d’auto entretenir votre motivation. Sinon, le coaching vous y aidera.

Et si cela ne suffit pas, il faut avoir recours au renforcement de la motivation. Pour cela, il faut actionner plusieurs leviers, la prise de conscience de l’avancement vers l’objectif (par l’atteinte d’objectifs intermédiaires), l’identification de l’apprentissage et l’augmentation des compétences induits par les actions entreprises, le rapport à l’échec basé sur l’apprentissage plutôt que sur la rumination de sentiments négatifs, le rapport à la réussite basé sur la célébration de sa joie (voir les articles précédents en cliquant sur les liens).

Pour terminer, la motivation a aussi tendance à augmenter avec l’identification de la proximité d’atteinte de l’objectif (l’histoire du cheval qui accélère en voyant l’écurie…) Encore faut-il en avoir conscience, une fois encore, par la verbalisation !

Et si c’est difficile à vous motiver seul, à définir votre objectif spécifique, à vaincre tous vos freins, le coaching est la solution pour en plus vous faire gagner en autonomie. Contactez-moi.

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