Voilà quelque chose de difficile ! Tabou même ? Alors qu’un des premiers indicateurs du retour de la confiance en vous sera votre capacité à analyser votre échec. Comment en arriver là ? Comment faire pour regarder en face votre échec ? Lorsque l’échec arrive que faire ? Se laisser envahir par l’émotion ?
Vous êtes en quête d’atteinte d’un objectif. En êtes-vous capable ? Pour cela, il faut bien connaître vos capacités, vos ressources, vos compétences. En fonction de cela, fixez-vous des objectifs intermédiaires atteignables que vous êtes capable d’atteindre raisonnablement, cela limitera la probabilité d’un échec. D’objectifs intermédiaires successifs, vous allez apprendre de vous. Célébrez ces premières petites victoires comme il se doit avec joie, pour éprouver des sentiments de bien être et se forger des croyances aidantes qui vous motiveront à poursuivre. C’est le mécanisme du retour de la confiance en soi.
Et si, dans ces objectifs intermédiaires, l’échec arrive ? Alors, que se passe-t-il ? Vous avez deux solutions. Soit vous exprimez de la colère contre vous, à cause de votre incompétence et de la tristesse, par la déception, vous allez alors éprouver un sentiment de mal être qui vous forgera des croyances limitantes, qui baisseront votre confiance en vous et vous stopperez toute action. Retour à la case départ !
« Il n’y a pas d’échec, il n’y a que des abandons ! » disait Albert Einstein.
Ces émotions négatives légitimes passées, vous avez une autre solution. Vous entreprenez un processus rationnel plus qu’émotionnel. Si vous analysez rationnellement ce qu’il s’est passé pour comprendre les causes de votre échec, vous allez le relativiser. Vous allez alors apprendre de cette expérience, malheureuse certes, et surtout trouver les moyens d’éviter de reproduire les mêmes erreurs. D’où une reprise de confiance à poursuivre votre quête de réussite, puisque vous avez analysé, compris et relativisé.
Par ailleurs, les émotions de colère contre vous et de tristesse d’avoir échoué peuvent néanmoins être salutaires. Elles peuvent renforcer votre motivation à prendre plus de précaution lors de la prochaine tentative.
« Je ne perds jamais. Soit je gagne, soit j’apprends ! » disait Nelson Mandela.
« Échouer, c’est avoir l’opportunité de recommencer de manière plus intelligente ! » disait Henry Ford
Un autre point important aussi. Pour que l’échec ne conduise pas à baisser les bras, il faut que le gain et la perspective de joie d’atteindre l’objectif final soient plus forts que la déception d’avoir échoué sur un objectif intermédiaire. Si vous n’avez pas touché du doigt tout ce qui va nourrir vos valeurs par la satisfaction de vos besoins lorsque vous aurez atteint votre objectif, votre perception de l’échec prendra le dessus. Il vous sera impossible de relativiser.
Ensuite, pour avoir les ressources suffisantes d’analyse sereine de votre échec, il faut au préalable avoir intégré qu’il allait arriver assurément. Sinon, la surprise sera totale, avec une forte émotion à la hauteur de la surprise qui va inhiber votre raisonnement rationnel. La probabilité existe de réussir du premier coup, mais elle est faible. Plus faible en tout cas, que d’échouer à la première tentative. Autant s’y préparer, à froid.
Parlez de vos réussites avec joie, comme un enfant qui s’émerveille d’un cadeau de la vie. Et parlez de vos échecs avec raison, comme un adulte qui apprend d’un cadeau de la vie qui vous rendra meilleur.
Et si seul, c’est difficile, si les émotions fortes inhibent votre raisonnement rationnel, faites-vous accompagner par un coach professionnel certifié. La finalité du coaching est votre autonomie. En séances de coaching, par répétition de l’analyse de vos échecs, vous allez acquérir une compétence, « apprendre à apprendre » de vous.
Alors, on commence quand ? Contactez-moi !