Vos croyances, des amies ou des ennemies ?

Qu’est-ce qu’une croyance ? Comment s’installe-t-elle en vous ? En quoi les croyances peuvent-elles être des amies ou des ennemies, dans l’atteinte de votre objectif ? C’est ce que nous allons voir.

Une croyance, c’est l’adhésion à une thèse que l’on fait sienne et que l’on exprime comme une vérité. Et comme on vous demande sans cesse votre avis et comme vous devez faire des choix, vous globalisez et uniformisez, pour faire simple. C’est VOTRE vision du monde, qui, à force, devient indépendante des faits qui viendraient étayer ou infirmer la thèse. C’est comme ça et pas autrement ! Tous les hommes sont…, toutes les femmes sont …, tous les politiques sont…, je suis bon à rien, je suis beau, plus beau que les autres, je suis laid, j’ai tout essayé, pas la peine de continuer etc.

D’où viennent vos croyances ? De votre éducation, ce qu’on vous a dit enfant, votre culture, votre expérience, ce qui vous est arrivé et ce que vous en avez tiré comme leçons, bref votre construction identitaire. Et ça, difficile d’y échapper.

Réflexion-Croyances

Que se passe-t-il lorsque manifestement, un fait vient déstabiliser et contredire votre croyance. Pour être en cohérence avec vous-même, il vous faut trouver une stratégie. Vous sélectionnez les faits qui vont dans le sens de votre croyance. Vous argumentez pour relativiser ou combattre des faits qui vont dans le sens contraire de votre croyance. Vous iriez même jusqu’à partir en croisade, combattre les croyances différentes des autres pour valoriser la votre, histoire de la légitimer et donc la renforcer encore plus. Bref, inconsciemment, vous faites en sorte de renforcer ce à quoi vous croyez, pour être d’accord avec vous-même. De bonne foi, vous vous coupez de la réalité, vous pouvez en arriver à un discours devenu totalement irrationnel.

« La croyance que rien ne change provient soit d’une mauvaise vue, soit d’une mauvaise foi. La première se corrige, la seconde se combat. » disait Friedrich Nietzsche.

Pire. Ce que vous vous dites intérieurement concoure à vous comporter vis à vis des autres, en cohérence avec vos croyances. Ce qui provoque chez les autres des comportements différents voire hostiles, s’ils se sont eux-mêmes forgés une vérité toute autre. « Je vous l’avais pourtant bien dit que les autres n’étaient pas bien ! ». Vous allez alors éprouver des émotions puis des sentiments qui vous confortent et renforcent votre croyance.

Alors, vous allez vous retourner vers les réseaux sociaux où, là au moins, vous avez des « amis ». Ce qui accentuent encore plus le phénomène. Vous évoquez des faits. Vos amis que vous avez vous-même sélectionnés parce qu’ils pensent comme vous, viennent « liker » ce que vous dites. Ça vous conforte dans vos croyances. Et si quelqu’un vient vous contredire, bien installé dans votre cocon, il se peut que vous exacerbiez vos propos et vous coupiez le lien avec ceux qui ne pensent pas comme vous. Une sorte de communautarisme organisé. Si cela ne suffisait pas, la théorie du complot et le harcèlement plus ou moins organisés, manipulés même sur les réseaux sociaux, viennent y mettre la cerise sur le gâteau.

STOP

Stop ! Même s’il est important que vous ayez des convictions, des avis, les croyances peuvent provoquer un repli sur soi-même, une autodestruction. Si ce type de croyances concoure à limiter vos actions vers votre objectif, il est temps de s’interroger. Il convient alors de s’ouvrir et écouter les autres, comprendre ce qui peut être différent de SA vérité. Ah oui mais alors dans les posts précédents je disais que l’estime de soi, la confiance en soi venait de soi, de sa propre réflexion intérieure. Maintenant, il faudrait s’ouvrir ?

Oui ! Le travail sur soi permet de connaître et reconnaître ce qui est important pour soi. Et ça, c’est intérieur. Vous allez vous forger des croyances aidantes, des amies qui vont vous aider à agir. Celles-ci, il faut les repérer et surtout les garder, s’appuyer dessus pour agir.

Mais pour agir, vos croyances sur vous-même sont parfois des ennemies, des limites que vous vous fixez qui vous empêchent d’agir. Il faut donc rationnaliser et s’ouvrir pour trouver de nouvelles ressources, de nouvelles perspectives sur vos croyances limitantes. Et s’il est difficile de laisser de coté vos croyances limitantes, appuyez-vous sur votre motivation, qui est issue d’un objectif qui fait sens, qui est important pour vous. C’est en vous challengeant que vous déposerez vos croyances limitantes. Ce sera l’objet d’un prochain post.

Confiant

Ci-après, quelques idées de croyances positives, celles qui provoquent des comportement positifs parce qu’elles vous permettent de relativiser, plutôt que globaliser, vous motivent et vous encouragent à vous engager, à agir, à poursuivre votre implication :

  • On ne gagne pas tous les jours
  • Les échecs sont des étapes du succès. Echouer est une chance pour comprendre et apprendre
  • Après la pluie vient le beau temps
  • Aide toi, le ciel t’aidera
  • A plusieurs, on a plus de chance de réussir (ce n’est pas incompatible avec la croyance précédente !)
  • La perfection n’existe pas
  • Le passé ne dicte pas le futur
  • Avec de la volonté, on peut y arriver
  • Il n’y a pas de hasard. Ce qui m’arrive, c’est moi qui l’ai provoqué

En résumé, il faut donc faire le tri de vos croyances. Difficile à faire seul ? Si c’est le cas, proposez à un professionnel de l’accompagnement de vous aider méthodiquement en adaptant les outils à votre spécificité. Contactez-moi !

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