Les conditions propices au sens du bonheur

Dans mes articles, je parle souvent de la quête du bonheur qui est LE point commun à tous les êtres humains de l’Humanité. Notamment cet article que je vous invite à lire ou à relire « La quête du bonheur, mode d’emploi. » Pourquoi parler de bonheur dans un blog dédié au coaching ? La raison tient en MA définition du bonheur « la pleine satisfaction de mes besoins. » L’homo sapiens ne marche qu’aux besoins, « marche » dans le sens de se mettre en mouvement et agir. Il se met en action pour satisfaire ses besoins. Et en processus de coaching, c’est de mise en action pour la satisfaction de vos besoins dont il est question. Plus précisément, vos besoins vitaux, ceux sans quoi il n’est pas possible de vivre. Et donc, en processus de coaching, c’est de la quête de votre bonheur dont il est question. Voilà pourquoi, je parle souvent de la quête du bonheur dans mes articles.

Alors aujourd’hui, je vais vous proposer un texte qui parle de bonheur ou plus précisément de comment créer les conditions propices au sens du bonheur, c’est à dire pour aller le chercher. Et ce texte provient de… C’est ce que je vous propose de voir aujourd’hui.

Tapez un mot clé dans la barre de recherche pour trouver un article qui en parle, parmi mes 250 articles sur le développement personnel.

Et ce texte provient de… l’Église catholique ! Rassurez-vous, mon n’intention n’est pas de faire du prosélytisme ni de faire l’apologie d’une religion. Celles et ceux qui me connaissent savent que je ne crois pas aux religions que l’homo sapiens a créé de toute pièce pour le pouvoir des hommes, le plus souvent au détriment des femmes, et qui vont même jusqu’à légitimer des assassinats au nom de leur Dieu. Toutes les religions quelles qu’elles soient l’ont fait, même la religion catholique, l’exclusion des femmes du clergé, les croisades, la Saint Barthélémy entre autres.

Photo de Pixabay sur Pexels.com

Par contre, je crois profondément aux valeurs humanistes portées par les 3 religions monothéistes, parce qu’elles sont apparues à un moment précis de l’évolution de l’Humanité, au moment où il y avait une crise existentielle de l’Humanité, les religions répondaient à un besoin de valeurs humanistes (Lire ou relire mon article sur la Spirale dynamique de Clare Graves.) Vous l’aurez noté encore « un besoin ! »Je crois donc profondément à la mission des religions, lorsqu’elles se cantonnent, pour moi, à ce principe « les religions ont pour but de rendre la vie acceptable et vivable à ceux qui souffrent d’oppression, de maladie, bref tout ce qui peut rendre la vie invivable en leur donnant une espérance. » Et notamment, comme jusqu’à quelques centaines d’années, l’espérance de vie n’était que de 30 ou 40 ans seulement, il fallait bien avoir une espérance après la mort pour rendre la courte espérance de vie terrestre acceptable.

Par ailleurs, il y a pour moi une différence notable entre ce qu’on pourrait appeler un être suprême, ce que certains appellent Dieu, et les religions créées par l’homo sapiens. Pour moi, la relation qu’un être humain peut avoir avec cet être suprême ne peut être qu’intime. Aucun DOGME n’a à imposer quoique ce soit sur cette relation intime. Pour moi, les valeurs portées par les religions doivent se contenter de donner des clés de lecture humaniste de la vie terrestre, et juste terrestre, pour rendre la vie acceptable pour le bien vivre en communauté. Et ce texte que je vous propose aujourd’hui porte ces valeurs humanistes, à l’exception d’une phrase et une seule, que, pour ma part, je ne retiendrai pas « C’est remercier Dieu chaque matin pour le miracle de la vie. » Personnellement, je préfère dire « aide-toi et le ciel t’aidera » parce que, pour moi, le miracle de la vie, c’est toi qui te le crée en mettant en oeuvre ce qui est écrit dans ce texte. C’est toi et toi seul qui te crées ton paradis terrestre. Être acteur de sa propre histoire, c’est ce que dit le texte ci-dessous. Le coaching est là pour ça !

Ce texte ci-dessous parle de notions qu’on aborde implicitement voire explicitement en coaching, la positive attitude, l’affirmation de soi dans un contexte d’assertivité, l’apprentissage des leçons de ses échecs, la persévérance dans sa motivation à agir vers son objectif, la valorisation des petites victoires, le lâcher prise par le pardon, l’acceptation de la critique des autres comme une source d’enrichissement, l’introspection etc. Bref, oui ! « la vie vaut d’être vécue » et je rajouterais, pour moi, si et seulement si on la vit dans cet état d’esprit.

Après la lecture de ce texte et de cet article, si vous avez envie de réagir, je vous propose de commenter dans cet état d’esprit, avec bienveillance, même si votre conception de la vie et des religions est différente, je suis prêt à l’accueillir. Et si un coaching dans cette vision de la vie vous inspire, contactez-moi.

Texte attribué au pape François ou à un discours au cours d’un Synode de l’Eglise en 2015

Nota : l’identité précise de auteur de ce texte n’est pas sûre, mais ce texte provient bien de l’Église catholique.

« Tu peux avoir des défauts, être anxieux et parfois irrité, mais n’oublie pas que ta vie est la plus grande société dans le monde et toi seul peux en empêcher le déclin. Beaucoup de gens t’apprécient, t’admirent et t’aiment. J’aimerais que tu te rappelles qu’être heureux ce n’est pas avoir un ciel sans tempête, une route sans accident de la circulation, un travail sans fatigue, relations sans désillusions.

Être heureux, c’est trouver la force dans le pardon, l’espoir dans les batailles, la sécurité sur la scène de la peur, l’amour dans les désaccords.

Être heureux, ce n’est pas apprécier seulement le sourire, mais aussi réfléchir sur la tristesse. Ce n’est pas seulement célébrer la réussite, mais apprendre les leçons des échecs. Ce n’est pas seulement se sentir heureux avec les applaudissements mais être heureux dans l’anonymat.

Être heureux, c’est reconnaître que la vie vaut d’être vécue, malgré tous les défis, les malentendus et les périodes de crise. Etre heureux n’est pas une fatalité du destin mais une victoire pour ceux qui sont capables de voyager dans leur être.

Être heureux, c’est de cesser de se sentir victime des problèmes et de devenir un acteur de sa propre histoire. C’est traverser les déserts en dehors de soi, mais être capable de trouver un oasis dans les recoins de notre âme. C’est remercier Dieu chaque matin pour le miracle de la vie.

Être heureux, ce n’est pas avoir peur de ses sentiments mais c’est savoir parler de soi. C’est avoir le courage d’entendre un « NON ». C’est se sentir confiant d’avoir une critique, bien qu’injuste. C’est embrasser les enfants, choyer les parents, vivre des moments poétiques avec des amis, même s’ils nous blessent.

Être heureux, c’est laisser vivre la créature qui vit en chacun de nous, libre, joyeuse et simple. C’est avoir la maturité nécessaire pour dire: « JE ME SUIS TROMPE ». C’est avoir le courage de dire: « PARDONNES-MOI ». C’est avoir la sensibilité pour dire: « J’AI BESOIN DE TOI ». C’est avoir la capacité de dire: « JE T’AIME ».

Que ta vie devienne un jardin d’occasions d’être heureux… Que dans tes printemps tu sois amant de la joie ! Que dans tes hivers tu sois ami de la sagesse. Et que quand tu te trompes de route tu recommences à zéro. Comme ça tu seras plus passionné pour la vie. Et tu découvriras qu’être heureux, ce n’est pas avoir une vie parfaite. Mais user les larmes pour irriguer la tolérance. Utiliser les pertes pour aiguiser la patience. Utiliser les erreurs pour sculpter la sérénité. Utiliser la douleur pour lapider le plaisir. Utiliser les obstacles pour ouvrir les fenêtres de l’intelligence. Ne jamais se rendre ! Ne jamais renoncer ! Donner à ceux que tu aimes !

Ne jamais renoncer au bonheur, car la vie est un spectacle incroyable ! »

Photo de bruce mars sur Pexels.com

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