
Il y a 2400 ans, un homme nommé Socrate a dit « tout ce que je sais, c’est que je ne sais rien ! » On pense parfois que les anciens n’étaient pas intelligents. Sa phrase en est-elle une représentation ? Bien sûr que non, c’est même d’ailleurs tout le contraire. Cette phrase est riche de sens et profonde, à bien y regarder. En disant qu’il ne savait rien, il avouait n’avoir aucune croyance. Systématiquement à remettre en cause ses connaissances et ses croyances, notamment sur les autres, dans ces conditions, il pouvait être totalement disponible, à l’écoute et au service des autres. C’est la raison pour laquelle je dis que Socrate a montré la voie du coaching. « Disponible, à l’écoute et au service des autres » c’est ce qui, pour moi, caractérise le mieux l’attitude du coach professionnel. La maïeutique de Socrate, l’accouchement des idées des autres, nous l’enseigne. C’est ce que je vous propose de voir aujourd’hui.
Dans notre culture, tout est blanc ou noir, bien ou mal. Il y a ceux qui savent et ceux qui ne savent pas. Une représentation binaire de la réalité. Notre éducation est basée là-dessus. Le maître sait, l’élève non. C’est donc le maître qui apprend à l’élève. Il n’y a pas d’autre façon d’apprendre. C’est comme cela que souvent on présente « la formation » à savoir « la transmission d’un savoir » de celui qui sait à celui qui ne sait pas. Alors que, si on reprend la formule de Socrate, même le maître ne sait rien et il le sait. Dans cette logique, pour moi, la formation est la mise en relation du savoir et de l’apprenant. Le formateur n’est qu’un catalyseur d’apprentissage. Sinon, le maître risque de modeler l’apprentissage de l’apprenant avec ses biais cognitifs. Ah … ça change la vision de la formation et l’approche de la pédagogie et de l’andragogie (la pédagogie pour adulte) !


Mais on peut pousser le raisonnement beaucoup plus loin. Qu’il s’agisse de vos difficultés personnelles ou professionnelles, c’est la même chose. Si vous n’avez que « des problèmes à régler » il vous faut alors trouver quelqu’un qui sait régler votre problème avec LA solution miracle, SA solution. La solution de celui qui sait. Il vous faut donc trouver un consultant qui a « le savoir. » Et lorsque vos difficultés mettent en jeu l’humain, LA solution du consultant ne marche pas. Parce que la solution du consultant marchait peut être dans un autre contexte, mais pas dans le votre. Parce qu’il n’y a que vous qui connaissez votre contexte dans lequel le problème se pose. Vous seul connaissez les personnes qui le composent avec vous et donc … vous seul avez la solution. C’est vous qui devez aller la chercher cette solution, au fond de vous. Même si vous n’en êtes pas conscient, vous l’avez cette solution. Elle a juste besoin d’un catalyseur, pour la faire naître. Mais seul, c’est compliqué. Comme une femme pour accoucher, seule l’accouchement peut être difficile. C’est pour cela qu’on va chercher une sage femme, qui va aider à l’accouchement. Ce n’est pas la sage femme qui pousse, mais elle aide la naissance par une technique.
Et bien pour l’accouchement des idées, c’est la même chose. C’est la maïeutique de Socrate qui aide à l’accouchement des idées et c’est ce qu’on apprend en école de coaching. Mais pour cela, il faut être « disponible, à l’écoute et au service des autres » ! Il faut être dans cet état d’esprit « tout ce que je sais, c’est que je ne sais rien. » Moins j’en sais du contexte, mieux je serai « disponible, à l’écoute et au service des autres » et donc de celui qui cherche sa solution. C’est une notion qui choque toujours, a priori, mais un coach aura une meilleure efficacité s’il ne connait pas votre domaine d’activité. Eh oui ! Il aura des questions non teintées de croyances, puisqu’il ne sait rien. Il aura des questions non orientées, qui vont vous aider à y voir clair. A force de chercher à comprendre, le coach va vous aider à poser le problème comme ne l’avez jamais posé, en partant de zéro. C’est comme ça que vous donnerez naissance à la compréhension des causes profondes et donc des solutions qui y répondent.

Un coach quand il est convaincu, au plus profondément de lui-même, que « chacun porte en soi le savoir et la connaissance, sans en avoir conscience » qui est la base de la maïeutique de Socrate, alors cette confiance est communicative au coaché. A la manière d’une sage femme qui aide une femme à accoucher, le coach maîtrise la technique de questionnement approprié à votre situation. Il va vous proposer de « pousser » s’il a repéré que le questionnement est efficace à l’expulsion de la solution. Ou plutôt, il va vous proposer de « souffler et reprendre des forces » parce que vos efforts sont vains, par exemple lors d’expression d’émotions.
Le coach a confiance en vous. Il favorise ainsi l’éclosion de votre propre confiance en vous. C’est comme ça que, grâce au coaching, vous allez devenir autonome.
Comprenez-vous pour quoi, (« pour quoi » en 2 mots, avec quelle intention), j’ai nommé mon site internet http://laconfianceenvous.coach ? Parce qu’en ayant moi-même une confiance inconditionnelle en vous, vous trouverez la confiance en vous ! C’est stratégique. Si vous souhaitez retrouver la confiance en vous, dans ces conditions, contactez-moi.
