La confiance en soi, c’est quoi ?

Motivation

Albert Einstein disait « Nous passons 15 ans à l’école et pas une fois on ne nous apprend la confiance en soi, la passion et l’amour qui sont les fondements de la vie. » Ah ! Si à l’école on nous expliquait ça, la vie serait sans doute différente. Car, le nombre de personnes qui se plaignent d’un « manque de confiance en soi ! » ne se compte pas. C’est un peu « fourre tout » , on y met tout et rien. Pas étonnant d’avoir du mal à traiter ce manque de confiance en soi, si on a déjà du mal à le définir. Ça vous dirait de poser le sujet, en donnant une définition de la confiance en soi, simple si possible, avec un seul mot ? Oui, c’est possible ! Mais mieux que ça ! Avec cette définition simple, vous allez sans doute déterminer la cause du manque de confiance en vous ! Ce qui vous manque provient de votre construction identitaire et de votre parcours. C’est en traitant la cause profonde que vous allez retrouver naturellement cette confiance en vous qui vous manque. C’est ce que je vous propose de voir aujourd’hui.

La confiance en soi se résume comme suit « se sentir capable de. » « Capable« , c’est le mot qui résume à lui seul la confiance en soi, retenez bien ça pour la suite, ce lien entre « confiance » et « capable. Capable de faire, capable d’entreprendre quelque chose. » Le fait de « se sentir capable de » s’appuie sur une croyance en ses capacités. La caractéristique d’une croyance, c’est qu’elle ne reflète pas la réalité. Une croyance est une représentation de la réalité. Dans le cas de la confiance en soi, c’est la représentation de notre capacité qui forge cette croyance. Autrement dit, même si je suis capable de faire, ma représentation est tout autre. En fait, je n’ose pas faire, je n’ose pas entreprendre. Parce que j’ai soit de doutes en mes capacités soit une certitude en mon incapacité soit une évaluation déformée des risques de mal faire. Et ça, ça tient de la valeur que je m’attribue. Soit je m’évalue comme quelqu’un de « valable » et dans ce cas j’ai confiance en ma valeur et donc confiance en moi. Soit je m’évalue comme quelqu’un qui n’a pas de valeur et dans ce cas, je n’ai pas confiance en moi. En fait, la valeur que je m’attribue est « l’estime de soi. » La confiance en soi se résume en « capable. » L’estime de soi se résume en « valable. »

Lorsque vous vous direz « je ne sais pas comment je vais le faire, mais je vais le faire ! » vous croirez en votre potentiel, parce que vous aurez acquis une bonne valeur de vos capacités et donc que vous aurez confiance en vous.

Confiance en soi

Je résume. Même si j’ai les capacités à faire, si je manque d’estime de moi, je ne pourrais pas détenir la confiance en moi. Parce que si je manque simplement de capacités, la formation est là pour les acquérir. Mais alors, l’estime de soi, d’où vient-elle ?

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L’estime de soi vient de deux choses distinctes mais finalement intimement liées. Je vais prendre dans l’ordre chronologique de notre construction identitaire. Lorsque je suis enfant, on me dit « tu ne fais que des bêtises » ou « tu es le petit dernier, c’est normal que tu n’y arrives pas » etc. Il s’ancre alors dans mon non conscient, une croyance selon laquelle je ne vais pas y arriver, parce que je n’ai pas de valeur. La première branche constituant l’estime de soi est la perception du regard des autres. Notez bien que je parle de « la perception » du regard des autres et non pas du regard des autres. C’est la manière dont je perçois ce que me disent les autres, mes parents, ma famille, mes professeurs, mes amis qui me fait croire en une valeur faible de mes capacités.

Estime-de-soi

La seconde branche de l’estime de soi est l’image de soi. C’est ma représentation personnelle de ma valeur. L’image de soi se déduit de ma perception du regard des autres. Enfant, lorsque je perçois les adultes dire de moi que je n’ai pas de valeur, je me forge l’image de celui se sera « toujours » d’une valeur faible. C’est comme ça ! Je ne suis pas quelqu’un de « valable. » C’est bien une croyance, une représentation de la réalité. En grandissant, on en vient ensuite à identifier « l’idéal de soi » , ce qui serait mon objectif à atteindre, dans l’idéal. Si je peine à l’atteindre et surtout sans accompagnement pour vaincre mes difficultés, ma croyance en ma faible valeur va grandissante, ce qui diminue encore plus l’image de soi et donc l’estime de soi et donc la confiance en soi. C’est une spirale infernale.

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Photo de Andrea Piacquadio sur Pexels.com

Vous l’avez compris, la cause la plus souvent identifiée du manque de confiance en soi est l’image qu’on a de soi, plus précisément la valeur qu’on se porte. Il faut aller chercher dans son passé pour en déterminer la cause profonde ; dans son enfance et / ou dans son expérience de vie. En pareil cas, la stratégie utilisée de processus de coaching consiste à déconstruire la croyance limitante en sa faible valeur pour retrouver une juste image de soi. « Il y a bien quelque chose que vous avez fait de bien dans votre passé ! » La mise en action pour essayer à nouveau de rendre possible l’idéal de soi est la seconde phase, mais en procédant par étape intermédiaire. Les étapes intermédiaires sont déterminées en fonction de ses capacités actuelles. Puisqu’on se fixe des objectifs intermédiaires au regard de ses capacités avérées, il y aura bien des victoires, même petites, mais des victoires quand même. La célébration des petites victoires sur soi est la troisième phase, comme pour s’encourager à poursuivre sur l’étape suivante. Ensuite, il convient de ne plus parler d’échec mais de tentatives infructueuses qui offrent l’opportunité de comprendre ce qui n’a pas fonctionné et qui permet de remédier éventuellement à la défaillance de capacités. De fil en aiguille, agir permet de retrouver une image de quelqu’un qui entreprend. Les petites victoires célébrées amélioreront l’image de soi, pour soi. Vos comportements changeront, les autres le verront, ils auront une meilleure image de vous. De votre coté, vous améliorerez votre perception du regard des autres. Votre estime de soi grandira. Vous aurez inversé la spirale infernale en une spirale ascendante. L’ensemble de ce processus contribue à retrouver la confiance en soi !

Alors… est-ce bien de la confiance en vous qui vous manque ? Ou serait-ce une meilleure image de vous qui manquerait ? Même si chaque être humain est unique, compte tenu de son vécu unique, le mécanisme est toujours le même. Le coaching professionnel est adapté au retour de la confiance en soi. Personnellement, en qualité de coach, j’ai une croyance aidante, je crois en l’humain, j’ai confiance en l’humain. J’ai donc confiance en mes clients qui font appel à moi. Alors, on commence quand ? Contactez-moi.

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