Serge Gainsbourg et Renaud ont évoqué dans leurs chansons leur double en eux, leur Gainsbarre et leur Renard. Comme l’existence, la coexistence même, d’un ange et d’un diable, d’un loulou et d’un loubard, d’un loup blanc et d’un loup noir. Pour ce qui nous concerne, on serait plus tenté de dire que le loup blanc, c’est nous et les loups noirs, ce sont les autres. Non ? Alors, pensez-vous avoir ce double en vous ? Et d’après vous lequel des deux gagne ? Ne vous est-il pas arrivé de dire « Ce que je viens de dire ou faire, c’est pas moi ça ! » Eh oui, le diable aurait-il pris le dessus sur l’ange ? Le loup noir aurait-il dominé le loup blanc ? Alors comment faire en sorte de promouvoir le loup blanc au statut de chef de meute ? Serait-ce possible que le loup blanc prenne le dessus sur le loup noir ? C’est ce que je vous propose de voir aujourd’hui.
Continuons avec cette analogie avec les loups. Dans une meute de loups, le chef de meute se nourrit le premier avec les pièces de choix, pour garder la santé physique et la force et donc le pouvoir. Les autres se contentent de peu, survivent tant bien que mal et se soumettent, trop contents d’avoir les restes. Quel est le parallèle avec soi-même ? L’analogie est assez simple. Continuez à nourrir et engraisser le loup noir avec les pièces de choix et c’est lui qui prendra le dessus sur le loup blanc ! Vous allez me dire « Mais je fais comment pour nourrir le loup noir, sans le savoir ? »
Depuis notre construction identitaire, nous avons glissé vers un profil de personnalité, comme programmé sur des comportements naturels et automatiques qui représentent notre centre de gravité, notre stabilité en quelque sorte. C’est le résultat de nos réactions à nos peurs. Et notamment, notre peur de ne pas satisfaire nos besoins vitaux, et plus précisément celle de ne pas être aimé des autres, la base de notre construction identitaire.

Si jamais, je ne satisfais pas mes besoins vitaux, je bascule alors sur mon profil en égo, le loup noir, avec tous ses travers comportementaux. C’est une réaction automatique et programmée non consciente. Puisque je n’en ai pas conscience, je nourris ces comportements en réaction, je m’y complais même, je joue la victime. C’est comme ça que je nourris le loup noir.

« Mais alors, je fais comment pour arrêter de nourrir le loup noir et pour nourrir le loup blanc ? » Dans votre profil de personnalité, il existe aussi un profil en essence, le loup blanc. C’est mon « vrai moi » avec des comportements qui me font éprouver du plaisir parce qu’ils nourrissent mes besoins en mettant en oeuvre mes talents. Tant que je n’ai pas réalisé un travail sur moi, tant que je n’ai pas réalisé un développement personnel, tant que je ne me connais pas donc, je n’ai pas conscience de mon profil de personnalité et j’ai du mal à cerner le loup noir et le loup blanc en moi. Grâce à la connaissance de soi, lorsque je repère que je me comporte avec mes comportements en égo, je dois lâcher prise. Je peux me repositionner sur mes comportements en essence. Je cesse de nourrir le loup noir pour privilégier le loup blanc.
Ci-contre vous avez l’illustration de ce que je viens d’énoncer en prenant l’exemple du profil de personnalité « Perfectionniste » de l’ennéagramme, un outil formidable de connaissance de soi. Cliquez sur l’image pour la voir en plus grand. Le Perfectionniste a un profil en égo, l’Artiste. Pour le trouver, suivez le sens de la flèche à partir du profil Perfectionniste. Il a aussi un profil en essence, l’Epicurien. Pour le trouver, remontez la flèche qui arrive au Perfectionniste. Pour faire simple, en égo, le Perfectionniste ne prend que les travers du profil Artiste, son loup noir. En essence, il ne prend que les talents du profil Epicurien, son loup blanc. Suivant votre profil de personnalité, faites l’exercice à l’aide de la figure ci-dessous. Si vous connaissez votre profil de personnalité, vous trouverez votre loup noir et votre loup blanc. C’est toujours une révélation ! Et si vous ne connaissez pas votre profil de personnalité, contactez-moi on fera l’exercice ensemble.
En processus de coaching, je suis souvent frappé par le (la) client(e) qui se positionne tantôt loup noir tantôt loup blanc. Ma stratégie d’accompagnement consiste à ce qu’il (elle) en prenne conscience. Il en résulte systématiquement un dialogue intérieur, une sorte de confrontation entre le loup noir et le loup blanc. C’est ça que vous apprenez en coaching de développement personnel. Vous apprenez à vous parler, à arbitrer entre le loup noir et le loup blanc. A force, ça devient naturel… ça y est… vous vous êtes reprogrammé, vous êtes autonome ! C’est la finalité du coaching.
Et ça, ce sera valable quelles que soient les situations personnelles ou professionnelles. Alors, ça vous dirait de ne plus montrer le loup noir aux autres et de leur montrer uniquement le loup blanc ? Sûr que votre perception du regard des autres va changer, parce que leur regard sur vous va changer. Sûr que vous allez amplifier l’image que vous avez de vous. Votre valeur va augmenter grâce à une meilleure estime de vous. Vous serez sur le chemin de la confiance en vous, c’est à dire d’être capable d’entreprendre parce que vous avez de la valeur à vos yeux. Puisque ce sera le loup blanc qui sera à la manoeuvre, vous n’utiliserez plus que vos talents, là où vous excellez facilement, sans effort et avec plaisir (lire ou relire mon article sur les talents).
Si cette perspective vous inspire, le coaching est adapté et … ça marche ! Pour cela, il faut pousser la porte d’un cabinet de coach professionnel certifié. La première séance est gratuite et sans engagement. Contactez-moi.