Comme pour tous mes articles, celui de cette semaine était écrit et programmé depuis longtemps. Il parlait de feu. Avec le dramatique incendie de Notre Dame de Paris de cette semaine, était-il prémonitoire ? Peut-être… 15/04/2019, 15+4= 19, 19+2019= 2038, 2+0+3+8=13. D’après une confrère coach et numérologue de Bordeaux, 13 le symbole de la mort avec renaissance et symbole du feu !
En cette circonstance, cet article résonne particulièrement, avec cette flamme de l’espérance pour reconstruire ce patrimoine inestimable. Dans le cadre du développement personnel, parlons alors de la flamme de l’espérance à entretenir pour entreprendre ce qui est important pour chacun de nous. Même après un dramatique événement, c’est cette flamme de l’espérance qui nous pousse à reconstruire quelque chose de nouveau, en nous. Entretenons-la !

Rappelez-vous de ce jeu d’enfant. On cachait un objet et on vous disait « tu brûles, tu refroidis… » lorsque vous vous rapprochiez ou vous éloigniez de l’objectif. Comme si l’objectif était un foyer. Une belle image pour illustrer ce que représente l’espoir. L’espoir de trouver cet objet caché, atteindre mon objectif, gagner. Depuis des centaines de milliers d’années, le feu, c’est la vie pour les hominidés. Encore un bel exemple d’instinct de survie qui nous caractérise. Et encore une belle croyance aidante qui nous pousse à agir et entreprendre, pour la survie de l’espèce. On dit que « l’espoir fait vivre ! » Parce que s’il n’y a plus d’espoir à quoi bon. Et donc « tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir ! » Il y a toute une palette de mots sur ce sujet, l’optimisme, la perspective, l’espoir, l’espérance… A quoi dois-je me raccrocher, pour trouver et entretenir ma motivation jusqu’à l’atteinte de mon objectif. Remettons de l’ordre dans tout ça, pour être efficace. Et plutôt que de rester dans sa zone de confort, par peur et instinct de survie, servons nous de ce processus ancestral pour entreprendre et satisfaire notre besoin vital. C’est ce que je vous propose de voir aujourd’hui.
L’optimisme, c’est un sentiment, un état d’esprit. Être optimiste est nécessaire pour créer les conditions favorables à notre cerveau pour éviter de voir l’objectif comme une menace qui nous pousse à fuir, par instinct de survie. Mais comme pour tout, l’excès est dangereux. L’excès d’optimiste, l’optimisme béa reviendrait à mettre des lunettes roses, se cacher la réalité des difficultés à venir. En tombant sur la première difficulté qu’on se serait cachée, on peut se faire très mal, parce que pas préparé. Il convient de regarder en face son objectif qui fait sens et les difficultés imaginées pour l’atteindre. Puis, on fait l’inventaire de ses forces et de ses ressources. La connaissance de ses capacités à faire face donne confiance en ses capacités à sortir de sa zone de confort dans laquelle on s’est réfugié.
Avant de fixer son objectif, il convient d’avoir mis en perspective sa vie. Qu’est-ce qui fait sens pour vous ? Qu’est-ce qui va vous faire lever tôt le matin, sans difficulté ? Qu’est-ce qui est important pour vous, vos valeurs et donc les besoins vitaux à satisfaire, sans quoi il est impossible de vivre ? Vers quoi êtes-vous naturellement attiré, que vous faites avec plaisir et dans lequel vous touchez l’excellence aisément ? C’est ce qu’on appelle son talent. Je vous invite à (re)lire l’article sur les talents.
L’espoir, c’est la toute petite lueur qu’on perçoit à peine au bout du tunnel. Et cette petite lueur d’espoir, ce n’est pas l’atteinte de son objectif, cela ne serait pas suffisant. Ce sont les gains, que va procurer l’atteinte de son objectif, qu’il convient d’espérer. Pour revenir à l’image du feu, c’est un besoin primaire, vital et ancestral de détenir le feu, source de survie, pour se réchauffer et cuire les aliments. En espérant un gain et en prenant conscience de l’avancée de son projet par objectifs intermédiaires successifs, on enclenche, ce que l’on appelle, le circuit de la récompense du cerveau. Dans cette logique, le cerveau active un neurotransmetteur, la dopamine. C’est un formidable dopant naturel qui va réduire l’action du cortisol, l’hormone du stress. La dopamine améliore le transfert d’informations entre les neurones ce qui va nous permettre d’être créatif, nous inciter à passer à l’action, pour obtenir la récompense. Pour aider notre cerveau, il faut espérer la satisfaction d’un besoin vital, la résorption d’une frustration ou un plaisir. C’est l’espoir de la récompense qui est le moteur de sa motivation.
Et pour conserver l’espoir, on entretient en nous une flamme qui s’appelle l’espérance. Ce foyer se maintient en nous, grâce à nos croyances. Nos croyances aidantes bien entendu ! « Après la pluie vient systématiquement le beau temps, donc après une tentative infructueuse viendra le succès » , « je ne suis pas plus bête qu’un(e) autre » , « grâce à ma préparation, je peux y arriver » etc. On a surtout besoin de cette petite flamme, lorsque la tentative a échoué, en cas d’échec diront certains. Une fois un genou à terre, c’est elle qui nous fait relever, la flamme de l’espérance. Attention néanmoins qu’elle ne s’éteigne pas. Le processus d’émotions négatives, de sentiment de mal être et de croyances limitantes ont vite fait de jeter un gros sceau d’eau sur cette flamme et de l’éteindre.

En résumé, pour être dans une bonne dynamique vers son objectif, il convient d’avoir un optimisme réaliste pour se placer dans un contexte favorable, mettre en perspective sa vie, identifier les gains réels de l’atteinte de son objectif qui font naître l’espoir et entretenir l’espérance de manière permanente en prenant conscience de l’avancée vers son objectif. En processus de coaching, le coach vous fournit l’allumette que vous allez craquer, vous-même, pour rallumer le feu de votre motivation. Le coach est là aussi pour souffler sur les braises pour parfois raviver la flamme de l’espérance en cas de défaillance en soulignant vos progrès réalisés, que vous auriez du mal à identifier.
Si vous avez besoin d’une allumette, contactez moi.