J’ai perdu l’équilibre !

Equilibre1Lorsqu’on perd l’équilibre, on chute. On peut se faire mal, d’une simple plaie jusqu’à une fracture qui nécessite de faire appel à un professionnel de la santé, pour réparer ce qui est cassé. Psychologiquement aussi, on peut perdre l’équilibre et se faire mal. Lorsqu’il s’agit d’une blessure grave, c’est du domaine du psychologue qui va réparer le passé pour être mieux au présent. Lorsque la plaie refermée bloque encore toute atteinte d’objectif, là le coaching prend le relais, pour accompagner le passage du présent à l’avenir en se mettant en action. Mais c’est quoi l’équilibre psychologique ? C’est ce que je vous propose de voir aujourd’hui.

Il arrive de chuter, c’est la vie, surtout si on entreprend. Lorsqu’on s’y attend, on tombe de moins haut et on se prépare à amortir la chute, c’est plus facile pour se relever, « même pas mal » . Néanmoins, lorsqu’on chute souvent, c’est qu’il y a un manque d’équilibre. Quelles sont les bases solides qui vous manquent ? Quelque chose qui ne serait pas à sa place et qui vous déstabiliserait ? Ou tout simplement, manquerait-il un entraînement et une bonne raison pour se maintenir en équilibre ou pour le retrouver rapidement après une chute ?

L’équilibre psychologique, c’est avoir la maîtrise de soi qui est la base du développement personnel. Un équilibre s’établit toujours autour d’un centre de gravité. Votre centre de gravité, c’est votre essence, ce que vous êtes vraiment, la référence à vos valeurs et vos besoins. Déstabilisé par un échec (ou par une tentative infructueuse, à vous de choisir !), vous retrouverez votre équilibre autour de votre objectif. Parce qu’il est construit à partir de ce que vous voulez vraiment et parce qu’il vous apportera un gain que vous avez évalué, la focalisation sur votre objectif contribuera au retour à l’équilibre.

Equilibre

La peur de tomber ! La peur d’échouer ! Oui ! A force de se le dire, on se concentre sur l’échec. Essayer de « ne pas penser à un éléphant » , ce sera difficile de vous enlever l’image d’un éléphant de votre tête. Rien de plus déséquilibrant que de se focaliser sur la peur de l’échec. Non seulement cette peur vous aspire vers la chute, mais elle anticipe votre sentiment de mal être une fois tombé, de quoi rester par terre un bon moment. Parce que chuter psychologiquement ne veut pas dire « ne pas réussir ». Chuter, c’est rester planté là où on est tombé et ne pas pouvoir se relever après un « échec » .

La déstabilisation durable après une tentative infructueuse (que vous appelez échec) provient souvent d’une émotion de tristesse ou de colère qui est légitime certes, mais que vous contenez en dedans. Contenue, elle alimente votre sentiment de mal être que vous ruminez pour vous construire des croyances limitantes. Impossible de se relever dans cet état d’esprit. Pour retrouver l’équilibre, il vous faut exprimer cette émotion d’une manière ou d’une autre et satisfaire votre besoin de réconfort, de compréhension et d’empathie, auprès d’un autre. Et lorsque vous exprimerez votre émotion (Ex-pression = sortir la pression), utilisez cette énergie qui décharge la pression de l’émotion pour recharger les batteries de votre motivation et pour vous relever. 

Pour maintenir l’équilibre, il vous faut trouver une stratégie opérationnelle (chacun la sienne) de maintenir un sentiment de plaisir, autour d’actions concrètes quotidiennes qui vous le procure. Pour l’un(e) ce sera le footing, l’autre la relaxation, la méditation, jouer d’un instrument de musique, faire un tour de moto, faire du shopping, sortir etc. etc. En coaching, ensemble, nous pouvons faire un point de ce qui contribue à la rumination et ce qui contribue à la baisser notamment par l’expression de joie sur ce qui constitue des petites victoires, certes, mais des victoires quand même.

Pour finir, on entend souvent « après cet échec, j’ai perdu la confiance en moi » . La confiance en soi est un « fourre tout » ! Si l’on en reste à ce constat, l’accompagnement est vain. Lorsqu’on a chuté, on peut perdre la bonne « image de soi » , plutôt que la confiance en soi. On peut aussi percevoir un mauvais regard des autres, ce qui entraîne une mauvaise « estime de soi » . Choir, c’est donc déchoir dans l’estime de soi. Dans ce cas, l’accompagnement devra être différent.

C’est tout le travail d’un professionnel de l’accompagnement qui, à partir de l’écoute active, va adapter sa dimension tactique, au service de votre réussite personnelle et/ou professionnelle. Si vous avez besoin d’accompagnement pour trouver et maintenir votre équilibre de manière à marcher résolument vers votre objectif, contactez-moi.

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