On utilise souvent ce mot « partage » , mais pourquoi ? Pourquoi le partage est-il si important dans notre vie ? Qu’est-ce qui le motive ? Si j’en manque ou que je m’en prive, que se passe-t-il ? C’est ce que je vous propose de voir aujourd’hui.

Que faisaient nos lointains ancêtres lorsque la tribu était le niveau d’existence reconnu comme LA référence sociale ? – Pour celles et ceux qui connaissent le concept de Spirale Dynamique, c’est le niveau d’existence VIOLET apparu vers -40 000 ans – Ils partageaient une culture, des valeurs, une soumission à un chef de tribu qui assurait la protection de chaque individu. Ils partageaient des ressources pour aller chasser, le résultat de la chasse, un code vestimentaire etc. Et quel était le châtiment ultime ? Etait-ce une condamnation à mort ? Non ! Pas dans ce niveau d’existence. Le châtiment ultime était le bannissement ! Se retrouver seul, sans pouvoir partager quoi que ce soit, c’était la mort assurée, lente dans la solitude. D’ailleurs lorsqu’on souhaite faire respecter les règles de notre tribu familiale à son enfant de moins de 3 ans que fait-on ? On a l’idée de le mettre au coin ? C’est exactement le même châtiment d’exclusion sociale. Et … ça marche un temps … Jusqu’au niveau d’existence suivant … mais c’est un autre sujet.

Depuis la nuit des temps partager est un besoin dans trois directions, le physique, le mental et le social. Mais un besoin pour quoi faire ? Quand on parle de besoin, on pense bien évidemment à la pyramide de Maslow, concept un peu dépassé, j’en conviens, mais qui a le mérite de synthétiser les besoins humains fondamentaux, vitaux devrais-je dire, et leur hiérarchisation. Alors, utilisons-la pour voir pourquoi le partage est si important.
Dans le premier échelon de la pyramide de Maslow, le besoin est physiologique, c’est un besoin physique. Pour le satisfaire, on a besoin de partager la nourriture pour tout simplement survivre.
Dans les deux niveaux suivants, besoin de sécurité et d’appartenance, on cherche à partager des valeurs, une culture, une solidarité dans une tribu protectrice, un groupe protecteur. Les deux besoins l’un physique pour sa sécurité et l’autre social se combinent. La tribu est constituée d’abord par ses parents, puis sa famille, sa classe d’école, son club sportif, ses amis, son entreprise, son pays, le genre humain etc. On élargit le cadre de la tribu. On partage les joies, les tristesses, bref les émotions en commun. On se retrouve alors sur une communauté d’idées, de croyances, d’opinions même, qu’on partage. On partage aussi son expérience, ses pratiques, les informations, pour améliorer l’efficacité de la tribu. On partage l’amour, l’amitié, la fraternité. On partage les tâches, les contraintes, les frais. On partage des rites, c’est à dire la manière d’établir les liens sociaux, se dire bonjour, se saluer, se remercier. Tout ces partages nourrissent le besoin de conserver ce lien avec un groupe qu’on reconnait comme protecteur.

Vient ensuite le besoin d’exister dans mon groupe d’appartenance. On ressent alors un besoin d’estime, c’est le niveau suivant. Le partage est un moyen d’exister, un moyen d’être soi-même mais avec les autres. Le besoin d’exister se traduit par le besoin de reconnaissance et de considération en retour de ce que j’apporte, de ce que je partage, dans ce groupe protecteur.

C’est grâce à l’estime au travers de ma perception du regard des autres que je vais construire ma propre valeur, l’image de moi. C’est ce qui me permettra d’accéder au besoin suivant d’accomplissement. Après le besoin physique et le besoin social, j’accède à un besoin mental. Je vais alors partager mes connaissances, partager mon savoir-faire et mon savoir-être ce qui me permettra de m’épanouir, moi. Jusqu’à accéder à « la cerise sur le gâteau » , jusqu’au besoin de dépassement de soi.
Il y a bien d’autres choses que l’on partage sans les avoir citées dans cet article. Le besoin de partager du temps disponible avec et / ou pour les autres. Le besoin de partager sa vie, partager ce que j’ai parce que les autres n’ont pas, partager la générosité etc. etc. La liste est longue de tout ce dont nous avons besoin de partager pour cette quête du bonheur. Et oui … une définition du bonheur étant « la pleine satisfaction de ses besoins vitaux » , c’est pour cela que nous partageons des tas de choses, pour satisfaire nos besoins vitaux et donc pour cette quête du bonheur qui est LE point commun de l’Humanité. Sans pour autant avoir la même définition du bonheur.
Et si je me replie sur moi, si je me coupe du monde, alors je partage de moins en moins, je ne satisfais plus mes besoins qui ne participent plus à ma santé physique, mentale et sociale. Dans ces conditions, je ne pourrai pas accéder au bonheur.
Alors, ça vous dirait de faire le point de vos besoins et de ce que vous partagez réellement pour élargir votre champ de partage ? Le coaching et le développement personnel sont des excellents moyens de se repositionner pour trouver des solutions. Venez partager vos préoccupations avec un coach professionnel certifié durant une séance gratuite préalable à un éventuel processus de coaching, sans engagement de votre part. Contactez-moi.
Les restos du cœur sont un grand mouvement de partage. Merci Colucge et tous les bénévoles. Yc les artistes.
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