Comme l’esclave de nos croyances

On peut raisonnablement penser que nous sommes tous en quête de bonheur et de vérité. Son bonheur ! Chacun le sien… Sa vérité ! Chacun la sienne … Nous avons tous notre propre vision de la vérité. S’enfermerait-on alors dans SA vérité ? Comme emprisonné ? A la manière d’un esclave, enchaîné d’une chaîne qu’on a fermée soi-même avec un cadenas, dont on a jeté la clé ! C’est en tout cas ce que pensait Platon, il y a 2400 ans de cela, dans son allégorie de la caverne qui est une invitation à sortir de ses croyances, ce qu’il appelait « la caverne » . Comment sommes-nous arrivés dans la caverne de Platon ? Qu’y trouve-t-on ? Pourrait-on en ressortir ? Comment ? C’est ce que je vous propose de voir aujourd’hui.

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Photo de Lennart kcotsttiw sur Pexels.com

Encore une fois, c’est dans notre enfance qu’on est arrivé dans cette caverne, les murs tapissés d’illusions de la vérité, construite à partir de l’éducation de la famille et de la culture d’un clan. Les quelques rayons de soleil de la vérité pénètrent par l’entrée de la caverne. Sont alors projetés sur les murs des ombres, les ombres de l’illusion de la vérité. On a peur de ce soleil aveuglant à l’extérieur, ces idées si différentes. Cette caverne nous protège de la lumière du monde extérieur. On en sortirait pour rien au monde. On y est en sécurité, parce que les co-prisonniers de la caverne pensent aussi comme nous. On est nombreux, tous ensemble, on pense la même chose, c’est rassurant. On est bien. Tout va bien. Lorsque certains s’aventurent à l’extérieur de cette caverne, ils sont alors éblouis par la lumière, d’une autre idée, d’une autre vérité, du savoir qu’il est impossible de regarder en face, parce que cette lumière aveuglante fait trop mal aux yeux ! Il faut rebrousser chemin, vers le confort, la sécurité et l’obscurité de la caverne.

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Photo de Pixabay sur Pexels.com

Certains néanmoins persévèrent, tentent de s’acclimater à la lumière d’autres idées et du savoir. S’étant accommodés à cette lumière vive, ils trouvent que, finalement, l’extérieur de la caverne n’est pas si mal. La caverne était limitée, l’extérieur ouvre des champs jusque là inimaginables et donc inexplorés. Ils se demandent si redescendre dans la caverne ne comporterait pas un risque. Le risque de n’être plus en phase avec ceux qui ont fait demi tour. Les deux vérités vont alors s’affronter. Et puis, la lumière de la connaissance, c’est mieux que l’obscurité de son ancienne vérité, l’obscurantisme devrais-je dire ! Il serait bon d’en informer les prisonniers de la caverne. Certains redescendent quand même, tentent de briser les chaînes des autres esclaves de l’ancienne croyance, en vain. Eh oui ! Ceux qui ont changé de croyance sont des renégats ! Difficile de retirer les chaînes de leurs croyances, aux prisonniers et esclaves, s’ils n’ont pas fait, eux-mêmes, l’effort de briser leurs chaînes et de s’accommoder à la lumière d’une autre vérité.

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Photo de Helena Lopes sur Pexels.com

D’autres après Platon l’ont dit, dans des termes moins imagés « Il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis ! » Ceux qui restent volontairement dans la caverne font preuve au mieux d’orgueil, au pire de stupidité et de bêtise. Ceux qui ont fait l’effort de regarder en face la lumière d’une autre idée font preuve d’intelligence. La lumière n’existe que pour ceux qui sortent de leur caverne et ouvrent les yeux.

Un processus de coaching ne se conçoit pas sans aborder les croyances du coaché. Pourquoi ? Les difficultés résident souvent dans le cantonnement dans sa zone de confort, sa caverne dans laquelle on est en sécurité, avec ses croyances limitantes en ses capacités et en sa valeur projetées sur les murs. Enchaîné, on traîne ce boulet comme un condamné qui se condamne lui-même à des comportements spécifiques induits, toujours les mêmes. Pas de raison que cela ne change. « La folie, c’est de faire toujours la même chose et de s’attendre à un résultat différent » disait Albert Einstein.

Si vous désirez changer le cours de votre vie, il va falloir sortir de la caverne, regarder le soleil de la réalité au grand jour. Accompagné par un professionnel de l’accompagnement qui sera attentif à ne pas vous brûler les yeux, vous allez petit à petit vous accommoder à la lumière, qui va vous faire briller les yeux. Vous allez laisser les ombres de vos croyances limitantes sur les murs de la caverne au profit de croyances aidantes.

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Photo de bruce mars sur Pexels.com

Si vous avez besoin d’accompagnement pour sécuriser la sortie de votre caverne, contactez-moi.

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