Puisque retrouver la confiance en vous est difficile, comment faire pour la retrouver ? Comment le coach va-t-il vous aider dans cette quête ? Il va falloir trouver votre motivation, c’est à dire ce qui va permettre de sortir de votre zone de confort puis vous engager dans la durée et d’être constant dans l’effort. Mais, comment ça marche la motivation ?
Il y a deux orientations à la motivation. Il y a la motivation tournée vers le passé, parce que ce que vous faites a de la valeur, au regard de votre vécu et pour consolider votre construction identitaire. Et il y a la motivation tournée vers le futur, parce que ce vous faites a du sens, au regard de ce que vous voulez construire, le cap que vous vous fixez, ce vers quoi votre boussole s’oriente.
Il y a aussi trois types de motivation.
Nous évoluons tous sur un socle de construction identitaire, propre à chacun, qui a forgé nos valeurs, ce qui est important pour nous. Par exemple, la famille, la justice, la sécurité, l’indépendance etc. Ce sur quoi vous ne pouvez pas renoncer et que vous devez nourrir constamment par la satisfaction de besoins. Vous agissez parce que vous avez besoin de le faire pour être en cohérence avec vous-même et pour éprouver une émotion de joie pour un sentiment de bonheur. C’est ce qu’on appelle la motivation intrinsèque, celle qui vous est propre. C’est généralement celle qui procure le plus grand engagement … lorsqu’on la trouve !
Une autre forme de motivation, externe cette fois, la motivation extrinsèque, celle qui vous vient du regard des autres. Le salaire, la reconnaissance, les félicitations des autres, si par exemple une de vos valeurs est l’image de soi.
Et une dernière motivation, celle qui vous fait agir par le simple plaisir que cela vous procure, la motivation autotélique. Faire du sport, juste pour être bien, sans objectif d’amélioration pour être reconnu par les autres ou se prouver à soi-même qu’on est performant.
En séance, sous la forme d’exercices par exemple, le coach va donc vous proposer de verbaliser vos valeurs. Le mot verbaliser est important. Il faut que vous vous entendiez prononcer ce qui est important pour vous. Le coach va même les reformuler, pour vous permettre de faire résonner ce qui va, naturellement, vous pousser à agir. Vous allez réveiller l’envie de vous engager. C’est nécessaire.
Mais pour que ce fois suffisant, il faut encore que la perspective de l’atteinte de votre objectif satisfasse vos besoins, insatisfaits aujourd’hui. Encore sous la forme d’exercices, le coach va vous faire vivre votre objectif comme s’il était atteint. Vous allez ressentir la joie d’avoir atteint votre objectif et le bien être qu’il procure, de quoi ancrer l’envie de s’engager et la motivation à poursuivre résolument.
En résumé, peu importe vos valeurs, vos besoins, le type et l’orientation de votre motivation, le mécanisme de sa construction est toujours la même. Vous trouverez la motivation lorsque vous aurez conscience que les effets produits par l’atteinte de votre objectif permettront de satisfaire vos besoins pour nourrir vos valeurs. Une fois amorcée, cette spirale s’auto-alimente ! Il faut donc commencer par là. Définir vos valeurs, donc vos besoins pour bâtir votre objectif sur une base solide et … motivante.
Cependant, le naturel va revenir au galop. « Oui mais, je n’ai jamais eu de chance dans la vie », « J’ai déjà essayé, à quoi bon » etc. Là, vous vous battez contre vous. Plutôt que de mettre de l’énergie pour atteindre votre objectif, vous mettez l’énergie à « bloquer le frein à main ». Pour vous aider, le coach devra aussi vous faire verbaliser vos croyances (le post de la semaine dernière sur les croyances amie ou ennemies).
« Le manque d’estime envers soi-même est comme conduire une voiture avec le frein à main levé. » selon Maxwell Malta.
Si faire le tri de vos valeurs, de vos besoin et si retrouver une motivation pour entreprendre est difficile à faire seul, contactez-moi.