En coaching, le client arrive avec une demande. En résumé, une problématique qui le freine à faire ce qu’il voudrait faire. Avec des outils du coaching, le coach l’aide à se fixer un objectif SMART, Spécifique, Mesurable, Atteignable, Réalisable et Temporellement défini. Il accompagne sa mise en action en veillant à son écologie, son équilibre interne et vis-à-vis de son environnement. Le coaching prend fin lorsque le client atteint son objectif et lorsqu’il est autonome. Ça, c’est un résumé très succinct du coaching professionnel.
Mais si finalement, le coaching professionnel permettait aussi au client d’aller encore plus loin que l’atteinte de cet objectif qu’il s’était fixé. Le coaching permet au client de trouver des ressources, jusque-là, inexplorées et donc non ou sous-utilisées, qui se révèlent efficaces pour d’autres challenges de sa vie. Le coaching serait-il alors une déprogrammation, une reprogrammation et un (ré)apprentissage de votre approche de la vie ? C’est ce que je vous propose de voir aujourd’hui.

L’idée de cet article m’est venue à partir de la réflexion de mes clients. Lors de la dernière séance de bilan de leur coaching, j’interroge systématiquement leur capacité d’autonomie, à partir de la question suivante « Après ces séances de coaching centrées sur votre objectif aujourd’hui atteint et sur la base de ce que nous avons travaillé ensemble, qu’allez-vous utiliser maintenant en autonomie ? » Voici les éléments que certains de mes clients ont verbalisés.
Se questionner est une reprogrammation

« Je vais maintenant me poser les questions que mon coach me poserait.« Cette cliente semblait avoir compris la puissance du questionnement socratique. À savoir, ne pas se satisfaire de croyances limitantes, du style « j’ai tout raté dans ma vie. » En continuant à se questionner sur ce qui serait possible de faire, on trouve des solutions pour avancer pas à pas. En se questionnant sur les conséquences des actions possibles, on en déduit celles qui présentent le moins de risques, mais aussi celles qu’on assume pleinement tout en se protégeant. Se questionner est une reprogrammation reproductible dans tous les challenges de la vie.
Se fixer un objectif motivant est une reprogrammation.

« Je vais maintenant me fixer des objectifs.« Durant un processus de coaching, on fait la différence entre, une demande, c’est-à-dire une situation insatisfaisante, et un objectif. Autrement dit, ce qui nous tétanise, c’est de ressasser la situation insatisfaisante, en résumé « je n’arrive pas à… » En procédant ainsi, votre cerveau va se mettre en mode économie, cette fameuse zone de confort finalement. Ce qui libère de ses freins, c’est la capacité à se déterminer un objectif qui fait sens à sa vie. Un objectif qui va libérer ce qu’on appelle « le circuit de la récompense du cerveau. » Lire ou relire mon article sur le sujet. On passe du verbe « vouloir » au verbe « pouvoir » et ça change tout dans votre cerveau. Dans cet état d’esprit, votre cerveau va vous aider. Se fixer un objectif qui fait sens à sa vie est une reprogrammation reproductible dans tous les challenges de la vie.
Le rapport entretenu avec (ses échecs) ses tentatives infructueuses est une reprogrammation

« Je vais maintenant valoriser mes tentatives infructueuses pour m’améliorer. » Avant d’atteindre son objectif, le client en processus de coaching tente des actions. Certaines sont concluantes et permettent de gravir une marche dans la perspective de son objectif final. D’autres renvoient à la case départ. Elles sont souvent vécues comme « un échec » par le client. Le coach est là pour aider à la mise en lumière de ce qui constitue la base de l’apprentissage, à savoir, « les tentatives infructueuses » qui permettent de mettre en lumière les compétences à améliorer. Avant d’apprendre à tenir sur un vélo sans roulettes, vous en avez pris des gamelles, vous en souvenez-vous ? Bien sûr que non ! L’analyse de ses « échecs » et la compréhension de leurs causes sont des sources d’amélioration dans la perspective de son objectif final. Comme le montre ce schéma ci-dessous, le rapport positif qu’on entretient avec ses échecs est une reprogrammation reproductible dans tous les challenges de la vie. On alimente ainsi la connaissance de soi qui alimente la confiance en soi, c’est-à-dire l’amélioration et la connaissance de ce que je suis capable de faire.

La célébration de ses réussites est une reprogrammation

« Maintenant, je vais beaucoup plus valoriser ce que je fais de bien.« Que fait un coach durant un processus de coaching ? Il renvoie l’image du client. Dans notre culture, ce qu’on fait « bien » est « normal. » Le client a souvent tendance à passer sous silence les actions qui concourent à sa progression vers son objectif. Autrement dit, ce qui va dans le bon sens, c’est « normal. » Le coach est là pour souligner ces points positifs. Il invite à « célébrer » comme il se doit ses réussites, mêmes minimes, comme je l’illustre dans le schéma ci-dessus. Le verbe « célébrer » sous-entend qu’il convient de partager et extérioriser la joie de cette réussite avec les autres, son coach bien-sûr, mais aussi son entourage. Parce que la célébration de ses réussites concourt à alimenter l’image de soi, l’estime de soi et la croyance en sa valeur, c’est une reprogrammation reproductible dans tous les challenges de la vie.


Toutes ces reprogrammations que vous travaillez en séances de coaching sont reproductibles dans tous les challenges de votre vie. En plus de vous aider à atteindre un objectif, le coaching est un processus pour « apprendre à apprendre à atteindre un objectif. » « Apprendre à apprendre » est une méta-compétence, une compétence qui permet d’utiliser une combinaison de plusieurs compétences et reproductible dans de multiples domaines.
Si ce type de coaching vous motive, contactez-moi.