Ah, la confiance en soi ! Un fourre tout, quand on a l’impression que tout va mal. On lance à la volée la phrase passe partout comme une fatalité « je manque de confiance en moi ! » Et là, on pense avoir tout dit. Au fait, pourriez-vous définir précisément ce qu’est la confiance en soi ? Oui, j’entends « je n’y arrive pas… » « j’aimerais bien mais j’peux point… » « j’ose pas me lancer… » « dès que je fais quelque chose, ça foire… »

Tout cela est un fourre tout mais à des années lumières de la définition de la confiance en soi. Alors comment manquer de quelque chose quand on a déjà du mal à définir ce qui nous manque ? Ça reviendrait à trouver quelque chose sans savoir ce qu’on cherche ! C’est déjà un premier point. Et puis, je vous invite à relire les affirmations en italique ci-dessus qu’on a l’habitude de dire quand on pense manquer de confiance en soi. Alors que vous auriez la capacité à faire, il y a comme un « blocage non conscient » ! Dans ce cas, ce qui vous manque c’est « l’estime de soi. » Repérez-vous la différence ? En réalité, sans un minimum d’estime de soi, chercher la confiance en soi est une mission impossible. Il faut généralement commencer par là.
Ça vous dirait de décoincer ce qui bloque ? Généralement en posant le problème, comme par enchantement, on trouve des solutions(*). C’est ce que je vous propose de voir aujourd’hui.
(*) « Un problème sans solution est un problème mal posé ! » disait Albert Einstein. Alors posons-le !
Commençons par définir la confiance en soi et l’estime de soi. Rassurez-vous, les définitions sont simples, elles ne tiennent que dans 2 adjectifs qualificatifs et 2 verbes. La confiance en soi, c’est être « capable » de « faire. » L’estime de soi, c’est « être » quelqu’un de « valable » qui a de la valeur à ses propres yeux.
Pour en arriver à la conclusion d’être « capable » de, il faut d’abord connaître ce dont on est « capable » de. Donc, évidemment, il n’y a pas de confiance en soi sans connaissance de soi.

C’est donc par là qu’il faut commencer, la connaissance de soi pour travailler une première croyance, « la croyance en ses compétences et ses capacités. » Quelles ont été mes réussites par le passé ? Il ne peut y avoir QUE des échecs ! Il existe un exercice qui s’appelle la ligne de vie, qui consiste à demander au client de raconter quelles ont été les grandes étapes de sa vie. Si le client dit au départ que sa vie n’a été QUE des échecs, à l’évidence après l’exercice, il se rend compte que non. Il y a eu au moins une victoire. Même infime, c’est le début de la construction d’une seconde croyance, la croyance en sa valeur sur ce dont on est capable. Ces deux croyances alimentent la confiance en soi.
Ceci permet d’envisager de faire ce que je crois être « raisonnablement » possible. Eh oui, puisque j’ai pris conscience avec ma raison de ce que je suis capable de faire, l’atteinte de l’objectif raisonnable que je me fixe est « raisonnablement possible. » Et si c’est un échec, passées les émotions légitimes de tristesse et de colère contre moi, je passe à un autre rapport à l’échec. Celui qui consiste à apprendre de ses erreurs et à alimenter la connaissance de soi. C’est grâce à ce rapport à l’échec que je vais apprendre me perfectionner ce qui augmentera de fait ma capacité à faire et donc augmentera la confiance en moi.

Et puis, dans tout ce que j’entreprends, il y aura bien une réussite, même minime qu’il faudra célébrer, plus que minimiser. Je parle de célébration ! Pour alimenter l’estime de soi et augmenter la valeur qu’on s’attribue, il faut exprimer sa joie d’avoir réussi. Notez bien « ex-primer son émotion » étymologiquement « ex-pression = sortir la pression interne. » Et pour que cette joie se termine par un sentiment d’estime de soi, il faut la partager avec ceux qui sont en capacité d’apprécier cette réussite. Il faut célébrer ses victoires à leur juste valeur pour alimenter l’estime de soi qui alimente et améliore la confiance en soi !

Vous voyez que la confiance en soi est quelque chose de réalisable ! Il faut travailler sur ses croyances et ses rapports à l’échec et à la réussite. Si vous souhaitez travailler la confiance en soi, contactez-moi.