Le fameux … lâcher prise !

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Photo de Engin Akyurt sur Pexels.com

Quand on parle de lâcher prise, c’est qu’on est comme agrippé à quelque chose. On développe une force considérable pour rester accroché à l’objet, de peur de perdre l’équilibre, de tomber et de se faire mal. On résiste à la douleur. On est comme crispé, tétanisé même. On s’épuise. Ce qui annule toute force pour bouger. Que ce soit physiquement ou mentalement, le lâcher prise se caractérise de la même manière. Arrêtez-vous juste une minute ! STOP ! Imaginez… si cette force de résistance que vous développez depuis longtemps, vous l’utilisiez pour entreprendre, au lieu de résister ? Durant cette minute de réflexion, vous venez de commencer à lâcher prise ! Alors, quand ai-je besoin de lâcher prise ? Sur quoi dois-je lâcher prise ? Comment puis-je m’y prendre ? C’est ce que je vous propose de voir aujourd’hui.

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Photo de Mau00ebl BALLAND sur Pexels.com

Notre cerveau travaille à l’économie. Il prend de préférence tout ce qui est simple. Pourquoi ? C’est « simple » … à comprendre. C’est l’organe du corps qui consomme le plus de sucre, d’oxygène et d’eau. Comme il est programmé à l’instinct de survie, le cerveau s’économise à votre insu. Par exemple, s’il peut classer rapidement les gens dans une case, il va le faire. J’ai trouvé un homme politique qui a « piqué dans la caisse », donc « la classe politique » est classée dans la case « voleurs », ça c’est fait, c’est simple à se rappeler. S’il peut vous classer, vous, dans une case, c’est la même chose. « Elle est plus belle que moi, c’est pour ça qu’elle a réussi dans la vie » , donc le cerveau classe « les beaux » dans la case « gens qui réussissent. » En dehors de cette case vous ne pourrez jamais réussir. Vous rajoutez là-dessus, votre éducation basée sur la culture familiale et sociétale, cela vous donne un nombre incalculable de croyances sur lesquelles nous basons toutes nos décisions, nos actions et nos résistances. On ne peut y échapper, parce que nos croyances sont intimement liées au socle de notre construction identitaire. Si ces croyances vous permettent d’avancer dans la vie et d’atteindre vos objectifs, tenez les bien ! Ne les lâchez surtout pas ! Par contre, si vous avez les deux pieds pris dans le béton, si certaines de vos croyances « limitent » vos décisions et vos actions, il convient alors de lâcher prise sur vos croyances dites limitantes. Sur une question du départ « sur quoi lâcher prise ? » on a déjà une réponse, les croyances limitantes.

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Photo de Julia Kuzenkov sur Pexels.com

Pourquoi, commencer par lâcher prise sur nos croyances limitantes ? Parce qu’elles vous amènent à ruminer toujours les mêmes pensées négatives qui ont pour objet de les sceller davantage. J’ai l’habitude de dire qu’il faut souvent y aller « au marteau piqueur » pour les desceller ! Encore une fois, votre cerveau est à la manoeuvre à votre insu. « C’est comme ça, je suis moins beau que les autres, à quoi bon d’essayer, je ne réussirai pas. » C’est simple. Et puis … ça m’arrange bien finalement… C’est du confort. J’ai trouvé une raison externe pour ne pas agir. Je joue la victime vis à vis des autres. Mais le bourreau, c’est moi ! Comme je me persécute moi-même, il n’y a que moi qui puisse me gracier de cette condamnation « je suis moins beau que les autres. » Tant que je n’aurais pas pris conscience de cela, je ne lâcherai jamais prise et donc j’obtiendrai systématiquement les mêmes résultats.

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La seconde phase du lâcher prise est la prise de recul, mais sur quoi et pour faire quoi ? La prise de recul sur soi, pour se regarder et s’écouter quand on résiste. C’est difficile j’en conviens. C’est la raison pour laquelle, un coach est parfois nécessaire. Ayant repéré ce qui pourrait constituer vos croyances limitantes, il va vous faire verbaliser. Grâce à l’écoute active, il va vous renvoyer votre image, renvoyer vos propos, vos intonations de voix, votre raisonnement. Je me souviens d’une cliente s’arrêter au beau milieu d’une phrase et après un temps de réflexion affirmer « … c’est c.. (bête) ce que je viens de dire ! » alors que c’était l’expression de sa croyance limitante qui tournait en boucle. Particulièrement ça, c’est une réelle compétence transverse que vous développez en coaching. La position « méta » vous permet de vous dissocier de vous-même, acteur ET spectateur en même temps. Elle favorise la prise de conscience, le déclic pour briser les chaînes qui vous entravaient et vous libérer pour entreprendre.

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Néanmoins, pour lâcher prise, il faut un contexte. Qui irait lâcher une corde sur laquelle on s’agrippe pour éviter de tomber ? Ce contexte favorable, le coaching professionnel vous le garantit, comme un filet protecteur. D’abord de la bienveillance par l’absence de jugement. Si vous êtes agrippé à cette corde, c’est que vous avez de bonnes raisons. L’empathie du coach ensuite, c’est à dire la compréhension de votre spirale dans laquelle vous vous êtes enfermé(e) tout en gardant la lucidité stratégique et opérationnelle pour trouver le bon moyen de vous aider à en sortir. Le renvoi du miroir qui vous aide à la prise de conscience de ce que vous perdez en résistant, en maintenant la prise. Et surtout, le coach va vous renvoyer votre image sur les progrès que vous faites en sortant de votre chrysalide. Le coaching est un cocon protecteur, pour vous transformer de chenille en papillon autonome. Relisez mon article sur le sujet.

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Photo by Pixabay on Pexels.com

Si vous sentez des freins qui limitent l’atteinte de vos objectifs, le coaching est adapté pour vous aider à trouver vous-même vos solutions. Dans ce cas, contactez-moi !

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