Entretien d’embauche, un manque de confiance en vous ?

Dans certaines situations, vous pensez « manquer de confiance en vous ». Vous allez passer un entretien d’embauche, un examen d’évaluation par exemple et vous éprouvez de la peur à cette idée. Alors que vous vous êtes préparé, vous ne trouvez plus vos mots durant l’entretien et devant la personne qui vous questionne.  Vous perdez vos moyens. Est-ce normal ? Serait-ce un manque de confiance en vous ?

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Que se passe-t-il en réalité ? Tout dépend de votre perception de la situation à venir et non de la réalité de la situation que vous allez vivre. Votre cerveau va alors réagir en fonction de cette perception puis provoquer des réactions et des comportements qui sont prévisibles.

Tout d’abord, quelle représentation vous faites-vous de la personne que vous allez rencontrer ? Si vous considérez qu’elle a un statut social plus élevé, inconsciemment vous faites preuve de soumission. Par la perception d’un danger potentiel, instinctivement ou émotionnellement vous vous comportez comme votre éducation et votre expérience vous ont pré-formaté. Vous avez construit des mécanismes de protection et c’est bien normal. Dans ce cas, vous prévoyez alors une relation de dominant à dominé. Vous appelez cela un manque de confiance en vous, c’est en réalité un réflexe issu de votre cerveau reptilien ou une émotion consécutive à votre propre perception, issue de votre cerveau limbique. Votre corps sécrète alors des hormones adaptées à votre perception, qui vont accélérer le rythme cardiaque, augmenter la pression sanguine. Le corps se prépare donc à affronter la situation pour être en mesure de faire face, voir de chercher une échappatoire. Vous auriez à affronter un lion dans une cage, votre corps réagirait de la même manière. Dans ces conditions d’instinct de survie ou d’émotion intense, impossible de raisonner sereinement. Si la réponse de votre corps est surdimensionnée, c’est que votre perception l’est tout autant. Vous vous soumettez et vous vous battez contre vous. Dans ces conditions, l’issue de l’entretien ne fait aucun doute.

Et si vous utilisiez ces réactions physiologiques normales comme un atout ? Finalement, comme un judoka qui utilise la force de son adversaire ? Puisque votre premier adversaire c’est vous et que maintenant vous connaissez les phénomènes physiologiques utilisez cette montée d’adrénaline comme une force qui va vous mettre en éveil de manière à être attentif aux questions et y répondre. Comme un tennisman qui, à l’affût en fond de cours, attend de pied ferme le service de son adversaire.

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Et cette personne qui conduit l’entretien, elle est là pour quoi faire ? Je mets de coté les pervers qui prennent un malin plaisir pour vous déstabiliser en entretien, cela doit exister. S’il ne vous retient pas, c’est une chance pour vous. Cette personne, est-elle là pour vous « démolir » ? Ou pour vous évaluer et faire un choix, prendre une décision ? Même si son statut social est plus élevé que le votre, le respect entre personnes adultes est réciproque. Vous avez au moins ça d’égal. Plutôt que dominant / dominé, adaptez votre positionnement adulte / adulte, la réaction physiologique de votre corps sera alors adaptée et non surdimensionnée. Donnez à cette personne les éléments pour vous évaluer. Soyez vous-même. Si vous jouez un rôle, vous serez peut être embauché, mais vous allez vite déchanter.

Et pour finir, on entend souvent « Ah ! S’il me pose cette question, c’est foutu ! » Là encore, vous avez peur de cette question a priori, avec une réaction instinctive et émotionnelle assurée. C’est vous qui vous mettez la pression. Mais puisque vous y avez pensez, elle va très certainement être posée, cette question. C’est sûr même ! Et hop, vous êtes programmé pour une montée d’adrénaline durant l’entretien.

Job interview gone wrong

En montrant votre coté déstabilisé (alors que vous aviez prévu la situation, vous en convenez) l’issue de l’entretien ne fait aucun doute non plus. Raisonnons calmement. Vous redoutez cette question, parce que c’est votre point faible. Le candidat idéal qui n’a aucun point faible n’existe pas. Soyez franc avec votre interlocuteur. C’est une première qualité. La connaissance de ses points faibles, c’est une seconde qualité. Préparez votre réponse dans ce sens et contre balancez avec vos forces. C’est une preuve d’intelligence, une troisième qualité.

Alors, serait-ce un manque de confiance en vous ? Ou serait-ce plutôt des phénomènes normaux et prévisibles que votre cerveau néo cortex, qui est le siège de l’analyse et du raisonnement, peut vous aider à gérer ?

Le coaching va vous permettre de prendre du recul sur ces situations. Et si vous avez besoin d’être accompagné pour vous préparer à des entretiens d’embauche, contactez-moi. J’apporterai une attention bienveillante à votre situation et adapterai les moyens pour atteindre votre objectif.

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