
On a l’habitude de dire que le coach est un miroir dans lequel vous allez vous voir, grâce aux reformulations et au questionnement du coach. Plutôt que de vous dire si vous êtes la plus belle ou le plus beau, comme la marâtre de Blanche Neige, le coach va vous aider à passer de l’autre coté du miroir, à l’image du roman « la traversée du miroir » de Lewis Carroll qui fait suite aux aventures d’Alice au pays des merveilles. Qu’allez-vous voir de l’autre coté du miroir ?
Même si le coach agit comme un miroir, il ne vous donne aucun « verdict » ni un quelconque jugement. Déjà, le code de déontologie ne le permet pas et c’est en plus contre productif. Il est beaucoup plus productif que vous fassiez seul(e) la découverte de ce que vous êtes vraiment. Il s’agit de confronter, non pas dans le sens de combattre, mais au sens de comparer ce que vous pensez être, votre propre perception de votre image avec votre idéal et avec ce que vous êtes vraiment.
Durant le processus de coaching, le temps et l’espace sont suspendus, le temps du passage de l’autre coté du miroir. Au fur et à mesure de verbalisation et d’associations d’idées, les paradoxes se côtoient. Vous êtes à l’image d’Alice au pays des merveilles qui se confronte aux paradoxes, à l’absurde et au bizarre. C’est vous et vous seul(e)s qui allez jugez ce qui vous satisfait et ce qui est à changer. Plutôt que vous imposer son diagnostic – d’ailleurs sur quoi le fonderait-il ? – le coach va favoriser votre prise de conscience. C’est sans doute plus long à obtenir (quoique ?!?) mais c’est très certainement durable, parce qu’on fait appel à des émotions. D’abord la surprise de réellement se découvrir, puis la joie de comprendre ce qui conduit ses propres comportements. Les événements vécus associés à une émotion sont bien mieux ancrés dans notre mémoire. Notre cerveau est ainsi fait, autant s’en servir pour la bonne cause.
Pour favoriser la prise de conscience, il faut aller au bout du raisonnement de ces croyances sur soi, action que généralement on ne fait pas seul, à force de ruminations qui tournent en rond dans la tête, sans jamais les verbaliser explicitement.
Il faut verbaliser ce que l’on pense, l’entendre soi-même et se l’entendre répété par un autre, pour obtenir une révélation.

Il m’est déjà arrivé de voir dans les yeux d’un client ou d’une cliente que la lumière venait de jaillir après la prise de conscience de l’impasse dans laquelle il ou elle s’est mise, parfois non consciemment. Ça se traduit généralement par les yeux grands ouverts, un temps d’arrêt et un silence, qu’il ne faut surtout pas interrompre, car c’est très productif. C’est l’instant où l’on voit et prend conscience du paradoxe, de l’absurde et du bizarre.
La prise de conscience de ses propres paradoxes invite au changement de paradigme, une nouvelle représentation du monde. C’est un nouveau point de départ, d’où vous pouvez maintenant partir. De nouveaux chemins à explorer se révèlent à vous. A la manière du cocher* d’une diligence, le coach va sécuriser votre voyage vers ce qui compte pour vous.
Alors ? Ça vous dirait de passer de l’autre coté du miroir ? Contactez-moi._
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Cocher* : C’est en fait la vraie origine du mot « coach » professionnel. Trop souvent, on appelle un entraîneur d’une équipe sportive, un coach, dans le sens Anglo-Saxon. Celui-ci est un entraîneur voire un manager qui décide lui-même de l’avenir de ses joueurs en sélectionnant ceux qui joueront ou non le prochain match. Ce n’est pas un coach professionnel, au sens francophone, le cocher d’une diligence qui ne décide aucunement pour vous. C’est un professionnel qui sécurise le voyage au plus profond de vous vers la destination de votre choix, votre objectif. Vous gardez la maîtrise de ce qui compte pour vous, votre avenir.