Mon test de personnalité me dit que je suis comme ci et comme ça, mais j’en fais quoi ?

Quel lien y a-t-il entre l’utilisation d’un couteau de cuisine et l’utilisation d’un outil de développement personnel ? Un jour, un client en transition professionnelle vient me voir en me disant « j’ai fait un test DISC dans le cadre de mon entreprise. Mais… je ne sais pas quoi en faire concrètement … » La réalisation d’un test de personnalité qui nous dit « je suis comme ci et comme ça » sorti de l’imprimante d’un ordinateur, sans savoir comment ça a été mouliné pour en arriver là et surtout sans savoir quoi en faire, n’a aucun intérêt. Ce pourrait même être préjudiciable ! Que d’argent dépensé pour rien, que de dommages collatéraux potentiels surtout !

Comment doit-être conduit un développement personnel ? Comment découvrir sa manière de fonctionner ? Les outils tels que le DISC ont-ils un intérêt ? L’intérêt d’un outil de développement personnel serait-il fonction de comment on s’en sert ? Y aurait-il un risque de se faire mal avec un outil a priori facile à utiliser qui dit papa/maman ? L’image ci-dessus semblerait nous l’indiquer. C’est ce que je vous propose de voir aujourd’hui.

Comme tous les outils utilisés, il y a un manuel d’utilisation qui indique qui est habilité à l’utiliser, le cadre de son utilisation, ses limites, les risques, les parades pour éviter les blessures etc. Les outils de développement personnel n’y dérogent pas. Le cas le plus fréquemment rencontré, lorsqu’une personne « passe un test de personnalité » (notez la formule « passer » un test !), il répond à des questions qu’un ordinateur analyse et mouline pour ensuite délivrer le verdict sur une imprimante. Généralement une trentaine de pages, ça fait plus sérieux. Formé à l’outil, l’accompagnant lui explique le pourquoi du comment de ce qu’a délivré la machine, le bon, le mauvais, la voie de développement etc. Le bénéficiaire passe à la caisse et il repart avec son rapport de 30 pages sous le bras et … « bon courage pour la suite. » Une fois la séance décantée, il reprend le rapport et là… le vide … « j’en fais quoi ?« 

Le développement personnel est avant tout un parcours initiatique qui a pour but de soi-même découvrir son potentiel mais aussi ses zones d’ombre, pour ne garder que le meilleur de son potentiel. Pour ensuite se mettre en action, déprogrammer ses travers et n’utiliser que ses talents. Et il ne faut surtout pas qu’il y ait un temps entre la prise de conscience de son potentiel et la mise en action, sinon la mayonnaise a vite fait de retomber. Le problème, c’est qu’on n’a pas été éduqué ni formé pour cela. Il s’avère souvent difficile de se déprogrammer seul de plusieurs années voire décennies de travers comportementaux. Il est nécessaire d’être accompagné de manière méthodique pour se connaître, accepter qui on est vraiment et se mettre en action pour changer de comportements avec une finalité d’être autonome.

C’est ce qu’on fait en processus de coaching, les coachs professionnels certifiés ont été formés pour cela avec des outils qu’ils maîtrisent et sur lesquels ils sont supervisés et partagent leur pratique périodiquement avec des pairs. Y a-t-il un outil meilleur qu’un autre pour se connaître ? Il y a le DISC, la Process com, Human design, MBTI, l’ennéagramme etc. Ils ont tous leur utilité suivant l’utilisation qu’on veut en faire, professionnellement, personnellement, les deux. Comme je le vois le plus souvent présenté ainsi, un outil de connaissance de soi n’est pas une liste de profils de personnalité qui nous dit « tu es comme ci et comme ça ! » Un outil de connaissance de soi a sa logique, notamment du comment l’individu en est arrivé à basculer dans un profil et pas un autre. L’ennéagramme par exemple, que j’affectionne particulièrement parce qu’il est profond et donc puissant, nous révèle comment d’une blessure de l’enfance, on en est arrivé à avoir des besoins à satisfaire, des peurs de ne pas être aimé des autres et donc une vision du monde. A partir de là, on comprend mieux ce qui nous met en mouvement, ce qu’on appelle nos motivations profondes qui entraînent des travers et des talents en même temps. Une fois avoir accepté avoir ses travers et ses talents, l’objectif est de ne garder que ses talents. Et ça, c’est facile à dire, mais ça demande une déprogrammation et une reprogrammation qui se conduit, notamment en processus de coaching. Autrement dit, ce n’est pas avec un rapport de 30 pages même bien ficelé qu’on y arrive comme par enchantement. On appelle ça « un travail sur soi » ! On y passe même toute une vie. Mais pour amorcer la pompe, on a parfois besoin d’un coach.

Si vous êtes dans ce cas, j’ai le mode d’emploi de certains outils de connaissance de soi pour vous aider à reprogrammer ce que vous aurez décidé qu’il est nécessaire de changer pour atteindre votre objectif. Alors ? On commence quand ? Contactez-moi.