Prendre soin de son semblable, la marque de la civilisation humaine

Depuis 2 ans, on a eu coutume de terminer ses voeux et au revoir par ces mots « … et prenez soins de vous et de ceux qui vous sont chers ! » Comme si la pandémie venait de nous faire (re)découvrir l’importance de l’attention que l’on porte à l’autre. Alors je me suis mis en quête de rechercher si dans l’Histoire de l’Humanité, il y avait eu un moment où prendre soin de son semblable était devenu une « nouvelle » pratique.

Photo de Anna Shvets sur Pexels.com

Eh bien figurez-vous que oui ! Ce fût même un tournant de l’évolution de l’humanité, la marque même de la civilisation humaine ! C’est ce qui nous a définitivement séparé du règne animal ! Je vais vous en donner la preuve scientifique qui était la thèse soutenue par la femme de Grégory Bateson, Margaret Mead. Les coachs et psychologues connaissent bien Grégory Bateson anthropologue et psychologue qui nous a laissé de merveilleux outils d’accompagnement très utiles en coaching ! Néanmoins, connaissent-ils peut être moins sa femme et sa thèse qui décrit ce tournant décisif de l’Humanité vers la civilisation. Nous devrions y réfléchir. Car à regarder l’Humanité aujourd’hui, nous prenons soin de ceux qui nous sont chers, oui, mais prenons-nous soin de l’autre, sans distinction ? Se combattre les uns les autres est devenu la règle. Si on tourne le dos à l’attention que l’on prend à son semblable, quel qu’il soit, ce sera à coup sûr une « crise existentielle* » qui mènera à un « saut de conscience* » ou à la fin de la civilisation humaine. C’est ce que je vous propose de voir aujourd’hui.

« Crise existentielle* » et « Saut de conscience* » deux termes issus du concept de la Spirale dynamique de Clare Graves. Lire ou relire mon article sur le sujet D’où vient le « en même temps » ?

Tout d’abord pourquoi traiter dans un blog qui parle de coaching un sujet qui porte sur l’attention qu’on porte à son semblable ? Tout simplement, parce que cette attention permanente du coach envers le coaché est au cœur d’un processus de coaching. C’est d’ailleurs les premiers éléments qui sont abordés en formation de coach. Si je me souviens bien du tout début de ma formation de coach, une fois les présentations faites, la première question posée au groupe de futurs coachs était « quelle différence faites-vous entre la compassion et l’empathie ? » A la différence de la compassion, l’empathie garde le recul nécessaire pour la capacité opérationnelle d’accompagnement centrée sur l’attention permanente de l’écologie du coaché. (Ecologie du coaché = son équilibre interne et externe) L’attention qu’on porte à l’autre, est universelle, quel qu’il soit, quelle que soit sa diversité de pensée, de culture, d’opinion, même si ce n’est pas « un être cher« , il le devient ! Le coaché devient « cher » aux yeux du coach. C’est à dire qu’il a « de la valeur » et donc il en prend soin, professionnellement.

Photo de Tima Miroshnichenko sur Pexels.com

Alors, quelle est l’origine de « prendre soin de son semblable » ? Prenons le règne animal. Lorsqu’un animal est blessé, par exemple lorsqu’il se casse un membre, il devient une proie facile pour les prédateurs. Ses congénères n’ont pas l’idée de le protéger et de subvenir à ses besoins vitaux. L’animal est condamné, il meurt l’os cassé. C’était le cas de nos lointains ancêtres, ceux qui ont donné naissance à la branche qui a abouti à l’homo sapiens. Et pourtant… Des fouilles archéologique ont mis à jour des ossements d’hominidés qui présentaient des traces de fracture d’os de fémur qui s’étaient ressoudés. Pour ressouder un os, il faut environ 6 à 8 semaines. Pour qu’un hominidés soit mort avec un os ressoudé, c’est donc que durant cette longue durée de reconstruction, un (ou plusieurs) congénère de l’hominidé blessé a pris soin de lui, l’a protégé des prédateurs, a chassé pour lui, l’a nourri, lui a apporté de l’eau, le temps que sa fracture se consolide. « Aider quelqu’un à traverser des difficultés est le point de départ de la civilisation. La civilisation est une aide communautaire. » disait Margaret Mead.

Aristote, puis Montesquieu qui lui a repris sa citation, disait à leur manière la même chose « L’Homme est un animal social. » L’Homme est en effet issu du règne animal. Cependant, les hominidés ont basculé dans la civilisation lorsque cette notion de l’attention qu’on porte à l’autre est devenue empathique en plus de l’instinct vital de la simple survie de l’espèce qui anime les animaux, pour leur progéniture notamment. Margaret Mead en a apporté la preuve scientifique. Alors lorsqu’on dit « prends soin de toi et de ceux qui te sont chers » on fait preuve d’empathie et d’humanité, c’est la marque de la civilisation. C’est quelque chose qui est ancré au fond de nous, mais … uniquement pour ceux qui nous sont « chers » ! Faisons-nous preuve d’attention à chacun de nos semblables ? Sans distinction ? Non ! Loin de là ! L’Homme, même social, est resté un animal. Il suffit de regarder l’Histoire de la civilisation humaine. Elle est jonchée de guerres, de massacres et de génocides même, de toutes sortes. Naturellement, l’attention qu’on porte aux autres se limite donc uniquement « à ceux qui nous sont chers.« 

Photo de Liza Summer sur Pexels.com

Alors, dans notre société, où il se peut que vous souffriez du manque d’attention que l’on vous porte, le coaching peut être une aide utile. Vous y trouverez une attention bienveillante, empathique, chaleureuse et professionnelle de tous les instants. Comme les premiers hominidés qui s’occupaient de leurs semblables blessés le temps de la reconstruction de l’os cassé, un coach fera la même chose, le temps de votre reconstruction pour atteindre votre objectif. Contactez-moi.

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